Alimentation
l’alimentation du futur ne détrônera pas le végétal
L’alimentation du futur ne détrônera pas le végétal, au contraire elle le valorisera : dans son ouvrage « quel futur pour notre alimentation ? », qu’il a présenté le 29 avril à la presse, Pierre Feuillet, chercheur honoraire à l’Inra, ne croit pas à l’alimentation par l’ingestion de pilules qui se substitueraient aux mets (il en faudrait 350 par jour, avec 5 litres d’eau) ni à la culture de tissus musculaires pour remplacer la viande, pour des raisons de coûts de production et d’acceptabilité. De même, la consommation d’insectes, à des quantités élevées comme au Congo Brazzaville, est loin de constituer l’apport nécessaire de protéines. Le végétal restera à la base de l’alimentation : il faudra en produire 70 de plus qu’actuellement pour nourrir une population passant de 7 à 9 milliards d’habitants. De plus, il faudra utiliser les sous-produits du végétal, la paille par exemple, pour nourrir une population en croissance, la production de protéines et de lipides étant possible grâce à des levures.