La Fnams Nord-Est s’invite chez des multiplicateurs bio
La Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences (Fnams) nord-est défend les producteurs et productions de semences sur un large territoire, courant d’Est en Ouest de la Meurthe-et-Moselle jusqu’à la Seine-et-Marne, du Nord au Sud des Ardennes à la Côte-d’Or.
C’est donc cette année dans l’Yonne, département de l’administrateur Luc Jacquet, que Michel Vitu, président régional, a ouvert sa huitième assemblée générale avec ces mots : « A la Fnams, nous avons compris très tôt l’intérêt de travailler avec et pour les multiplicateurs de semences biologiques. D’une part pour répondre à un marché spécifique, d’autre part pour diversifier nos pratiques culturales. C’est donc dès la fin des années quatre-vingt-dix que les premiers contacts avec la Fnab ont été pris. »
Il a poursuivi : « Pas toujours facile d’intégrer ces nouvelles façons de faire après quarante ans d’agriculture conventionnelle. Mais quelques professionnels et nos ingénieurs ont su nous convaincre de persévérer dans ces échanges. Si bien qu’aujourd’hui, l’agriculture biologique a toute sa place à la Fnams, comme en témoigne notre récente intervention au ministère pour défendre la production de semences dans les nouvelles aides bio. D’autant que nous avons encore beaucoup à apprendre par exemple des méthodes alternatives de désherbage, thème de notre précédente assemblée. »
S’adressant aux présidents de la Cocébi, Didier Ides et Jean-Marie Pautard, le président national de la Fnams Jean-Noël Dhennin s’est félicité de cette rencontre, précisant que l’interprofession (Gnis) reste l’instance de résolution des désaccords éventuels entre bio et conventionnel (comme l’illustre la dérogation à la norme carie en semences de blé tendre non traitées).
La matinée a permis encore de faire le point sur l’évolution des surfaces en multiplication et de discuter de quelques résultats d’expérimentation bio. L’aprés-midi a été consacré à la découverte des installations de la Cocébi et visite de parcelles en production de semences, bio bien sûr.
Jean-Paul Janson et Etienne Lapierre