Un succès pour le 4e marché aux truffes à Orléans
L'Association des trufficulteurs du Val de Loire a organisé son 4e marché aux truffes à Orléans, samedi 18 janvier.
L'Association des trufficulteurs du Val de Loire a organisé son 4e marché aux truffes à Orléans, samedi 18 janvier.



Samedi 18 janvier, le désormais traditionnel marché aux truffes d'Orléans a tenu sa quatrième édition. Organisé par l'Association des trufficulteurs du Val de Loire, le marché a accueilli 12 trufficulteurs centrais cette année, principalement loirétains. Une satisfaction pour ses organisateurs.
530 visiteurs et 19 kg vendus
530 visiteurs se sont rendus au marché et ont acheté 19 kilos de truffes noires (tuber melanosporum). « Les producteurs ont amené 32 kilos de truffes. 22 kg étaient commercialisables, 19 ont été vendus entre 75 et 90 euros les 100 grammes. Ce sont de très bons chiffres », détaille la présidente de l'association, Marie-Christine Ligouis.
Le marché est labellisé et contrôlé. Les contrôleurs passent au crible chaque truffe apportée par les producteurs. « C'est un point fort du marché, la qualité des truffes est extra. Chaque trufficulteur apporte son panier aux contrôleurs. Ces derniers contrôlent truffe par truffe, c'est un gage de qualité. Chaque trufficulteur s’y plie, c’est la condition. La truffe a un certain prix, elle doit être parfaite », poursuit la présidente.
Le marché est aussi réputé pour sa convivialité. Cette année, c'est le restaurant Fleur de sel qui a préparé des mets tels que la brouillade aux truffes ou le brillat-savarin aux truffes, « sublime accompagné d'un petit chablis », confie Marie-Christine Ligouis.
Cette année, trois nouveaux producteurs participaient pour la première fois au marché. Ce dernier s'est achevé à 13 heures pour laisser place à un nouveau moment de convivialité, cette fois-ci entre producteurs.
La trufficulture en Val de Loire
L'Association des trufficulteurs du Val de Loire regroupe 46 trufficulteurs qui produisent sur 52 hectares. Une quinzaine de producteurs ont des arbres en production, certains viennent de planter, d’autres vont arriver en production. Une truffière a besoin de sept/huit ans minimum pour entrer en production, mais ça peut être plus long. « C’est la nature qui décide, explique la présidente de l'association, Marie-Christine Ligouis. La truffe nous met en osmose avec le chien et la nature. On ne sait jamais ce qu’on va récolter, ça dépend de la nature et du chien. Il faut l’accepter. C’est pour ça que la truffe est chère ».
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