Tuberculose en Loir-et-Cher : premières investigations favorables pour les élevages
L’épisode de la tuberculose touche à sa fin. Les dépistages sur les bovins sont quasiment terminés et les analyses sur la faune sauvage se poursuivent.
Suite à la découverte d’un sanglier contaminé par la tuberculose à Vernou-en-Sologne (Loir-et-Cher) au début de l’année, la première phase du dépistage des bovins de la zone dite « à risque » est à présent quasiment terminée. Il ne reste qu’un bovin à recontrôler. Pour les 875 autres, les résultats sont tous revenus négatifs.
Il s’agit bien évidemment d’une bonne nouvelle pour les éleveurs du secteur et du département.
Un programme de dépistage sur la faune sauvage est également engagé, conformément aux directives de la mission d’expertise nationale : 130 sangliers et 130 cerfs. A ce jour, une trentaine de sangliers, une vingtaine de cerfs et une dizaine de blaireaux ont également été analysés. Ils sont tous négatifs.
Il est encore un peu prématuré d’en tirer une conclusion dans la mesure où ce n’est qu’un échantillonnage : il faudra que la totalité des animaux ait été analysée avant de faire la moindre interprétation.
La Fédération départementale de chasse de Loir-et-Cher incite fortement ses adhérents à participer au programme de surveillance et à mettre en œuvre des mesures sanitaires (équarrissage des viscères).
Le Groupement de défense sanitaire de Loir-et-Cher remercie les éleveurs et les vétérinaires qui ont su se mobiliser efficacement et très rapidement. Il remercie également les chasseurs qui s’impliquent dans la surveillance et les engage à poursuivre leurs efforts. Pour l’instant, l’origine de ce cas de tuberculose reste toujours inconnue.
Groupement de défense sanitaire de Loir-et-Cher