Syndicalisme
Christiane Lambert réaffirme le soutien de la FNSEA à l'agriculture biologique
La présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, est venue à la rencontre de la Commission agriculture biologique de la FNSEA 28, sur l'exploitation de Pierre Vanneau, le 10 juin à Baigneaux.
La présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, est venue à la rencontre de la Commission agriculture biologique de la FNSEA 28, sur l'exploitation de Pierre Vanneau, le 10 juin à Baigneaux.
« Nous avons souhaité marquer, à la FNSEA, le Printemps bio. Nous avons une commission nationale dynamique et des commissions Agriculture biologique se mettent en place au niveau départemental ou régional. L'objectif est d'être aux côtés de ces agriculteurs, convertis ou en conversion, pour appuyer leurs démarches, la recherche de débouchés, apporter le conseil dont ils ont besoin et être là aussi quand il y a des problèmes spécifiques », a expliqué la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert.
Elle s'est donc rendue dans ce cadre le 10 juin à Baigneaux (commune de Sancheville), sur l'exploitation de Pierre Vanneau, afin de rencontrer les membres de la commission eurélienne, présidée par Laurent Barrey, et de réaffirmer le soutien du syndicat à l'agriculture biologique devant les représentants de la presse locale.
Esprit d'échanges
Elle a glissé en préambule que 7 % des membres du conseil d'administration du syndicat étaient des agriculteurs bio, pour un pourcentage de SAU en France de 8,5 % : « Nous sommes dans les bonnes proportions. Longtemps certains ont cherché à comparer, à opposer bio et non-bio, c'est regrettable, nous sommes dans un état d'esprit d'échange d'expériences ».
Pour Christiane Lambert : « L'agriculture biologique est portée par certains courants de pensée qui s'adressent à l'ensemble de la société et qui demandent plus de naturalité, de respect de l'environnement, de croissance verte… Tous les secteurs de l'activité sont impactés par ces demandes et l'agriculture n'y échappe pas ».
Aussi, pour elle : « C'est important de pouvoir connecter la demande du marché avec la production en France. S'il y a beaucoup de conversions dans le secteur animal, il faut qu'il y en ait aussi dans le végétal. Pour nourrir les volailles et les porcs de ceux qui se convertissent en bio, nous avons besoin d'acheter des céréales françaises, plutôt que venant d'ailleurs ».
Revenant à l'Eure-et-Loir, Christiane Lambert s'est réjouie de constater qu'en quatre ans, le nombre d'agriculteurs bio avait triplé ici. S'agissant des commissions départementales, selon elle, celles-ci sont le reflet des agricultures de leur département : « Ce n'est pas illogique qu'ici ce soit plus orienté grandes cultures ».
Le président de la commission départementale, Laurent Barrey, a pris la parole, indiquant que « la proximité de la région parisienne créait un engouement pour le maraîchage ». Pierre Vanneau, chez qui se déroulait la réunion, a expliqué qu'il était en conversion bio sur ses céréales depuis 2018, avait créé un atelier de maraîchage et qu'il commercialisait 80 % de sa production de légumes bio en circuit court vers la région parisienne. CQFD.