Terres d’Eure-et-Loir poursuit ses objectifs
L’association de la marque Terres d’Eure-et-Loir a tenu son assemblée générale annuelle le 25 mars à Chartres, sous la houlette de sa présidente, Geneviève Prieur.
« Nous sommes un petit rouage qui doit permettre à notre agriculture de passer le cap d’une rentabilité un peu difficile. Il faut que l’on soit conscient de notre rôle, a lancé la présidente de l’association de la marque Terres d’Eure-et-Loir, Geneviève Prieur, en ouverture de son assemblée générale annuelle qui s’est déroulée le 25 mars à Chartres. J’aimerais bien connaître le chiffre d’affaires des produits Terres d’Eure-et-Loir, mais c’est très difficile de l’obtenir. Néanmoins, je suis sûre que nous sommes en pleine croissance. Et le sachant, nous pourrions dire ce que l’on pèse dans la ferme Eure-et-Loir… ».
Au cours des travaux, Marie Éon, conseillère diversification de la chambre d’Agriculture et animatrice de la marque, a fait le point sur ses effectifs, soulignant que l’association comptait 120 adhérents et qu’elle en avait enregistré treize nouveaux pour douze cessations.
La vice-présidente de Terres d’Eure-et-Loir, Isabelle Collin, a fait pour sa part un retour sur les actions qui se sont succédé au fil de l’exercice.
Puis, son secrétaire, Vincent Crosnier, a lancé un appel à bénévoles pour la seconde édition de la fête médiévale 1254, qui doit se dérouler à Chartres du 31 mai au 2 juin : « Les organisateurs souhaitent que nous soyons un partenaire régulier. Il y a une volonté de faire venir 40 000 personnes. Et si le parc médiéval ouvre, ce sera une vraie opportunité pour nous. C’est un challenge à relever ».
Il a été fait part également d’une enquête de notoriété réalisée par Carolanne Rouger.
Quatre mille personnes ont été questionnées. Il en ressort que la marque est connue par 38 % d’entre elles et surtout via les grandes surfaces et les producteurs, et parmi elles, 61 % connaissaient le logo.
La marque est plus connue à Chartres que dans le sud du département ou dans le secteur drouais. De fait, une reflexion est en cours sur l’éventualité de changer le logo. Par ailleurs, le site Internet de la marque, dont la fréquentation progresse, devrait être refondu cette année après dix ans de bons et loyaux services.
Éric Thirouin, le président de la Chambre, est intervenu au cours des travaux pour rappeler que l’organisme était aux côtés des producteurs qui s’engagent dans les circuits courts : « Leur développement ne passera que par des investissements personnels et l’accompagnement de la Chambre. L’important c’est l’humain ».
La réunion s’est poursuivie par une intervention d’Aurélie Toutain sur la plate-forme Sur le champ ! et s’est achevée par la présentation de la ferme du Luguen et des magasins Les fermiers du coin, par leur cofondateur Antoine Lelièvre, venu de sa Bretagne pour l’occasion.
Hervé Colin