Terres bocage gâtinais : des récoltes records
Une collecte record et une mauvaise qualité des blés sont à retenir de l’exercice 2014-2015 de la coopérative agricole Terres bocage gâtinais qui a tenu son assemblée générale le 27 novembre à La Chapelle-la-Reine.
Présidée par Jean-Luc Grégoire, l’assemblée générale de la coopérative Terres bocage gâtinais s’est déroulée le vendredi 27 novembre à La Chapelle-la-Reine.
« Ensemble, nous mettons tout en œuvre pour vos intérêts communs. Dix ans après la fusion entre la Scarle et la coopérative agricole du Gâtinais, l’entreprise a su évoluer pour répondre aux attentes des sociétaires comme des clients. Un effort de formation est fait envers les jeunes pour préparer l’avenir », a souligné Jean-Luc Grégoire dans son rapport moral qui concluait la partie statutaire.
Au printemps 2015, Terres bocage gâtinais a intégré l’union Val’Epi, union entre Valfrance et Sévépi. Trois missions incombent à cette union : l’optimisation de la commercialisation des céréales et des oléoprotéagineux, la recherche et l’expérimentation agronomique et la qualité des productions.
Le coût de cette union, qui représente 8000 coopérateurs, est estimé à 7 centimes par tonne.
L’exercice 2014-2015 a été marqué par une hausse de la collecte de 8 %, ce qui en fait la seconde récolte la plus importante en quinze ans. Blé, orge et colza représentent plus de 94 % des grains collectés.
Concernant le blé, la hausse est de 14 % par rapport à 2013 pour s’établir à 98000 tonnes. Le rendement moyen (86 q/ha), le plus élevé jamais enregistré sur le secteur, s’approche de la moyenne départementale. Quatre variétés font 50 % de la collecte.
Mais la qualité n’était pas au rendez-vous : seul 23 % des blés, contre 90 % habituellement, ont pu être commercialisés en meunerie ce qui explique une part importante de la baisse du chiffre d’affaires global de la coopérative.
Au final le résultat net est de 476 000 euros soit un net recul par rapport à l’exercice précédent. A noter que suite aux difficultés de trésoreries rencontrées par les exploitants agricoles, les créances cultures remontent.
Dans un second temps, une conférence débat sur la meunerie a permis de faire un état des lieux en France et à l’export puis d’écouter les témoignages d’un client français puis d’Afrique afin de bien comprendre leurs besoins.