Soufflet a limité la casse en 2016-2017 grâce à l’international
Le groupe Soufflet, dont l’exercice clôt le 30 juin 2017, qui génère un Ebitda de 205 millions d'euros (-2,4 %), s’est montré «résilient» grâce à l’international, a-t-il indiqué le 14 novembre.

«On craignait une campagne catastrophique vu la mauvaise récolte», a déclaré le président du directoire Jean-Michel Soufflet, avouant n’avoir «jamais cru terminer avec si peu de casse». «L’international nous a aidé à atténuer le choc», a-t-il expliqué. 1,46 Mt de grains ont été collectés en Europe de l’Est (+21 %), qui complètent les 3,26 Mt pour la France. « Avoir un pied en Europe de l’Est nous a permis de continuer à approvisionner nos clients traditionnels » et particulièrement les meuniers africains, a souligné Jean-Michel Soufflet. Le groupe veut y renforcer son implantation, avec un objectif de 1,9 Mt collectés sur 2017-2018 et 2,5 Mt à l’horizon 2020 en s’appuyant notamment sur la Roumanie et l’Ukraine. Sa résilience vient aussi d’une diversification de ses activités. « Toutes nos malteries ont tourné à pleine capacité », a-t-il souligné. Soufflet affiche un chiffre d’affaires 2016-2017 de 4,45 milliards d’euros (-6,1 %), l’international représentant une part de 60 % (contre 55 % en 2015-2016).