Semences : le Gnis veut rétablir « la vérité » face à la campagne de Léa Nature
Le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants) défend «la vérité» face la campagne de presse «aux graines citoyens!», lancée ces derniers jours par l’industriel Léa Nature avec l’association Réseau semences paysannes.
«Cette campagne d’image comporte des approximations et des sous-entendus», selon un communiqué le 1er octobre. La brevetabilité des semences est interdite en France et dans l’UE, rappelle le Gnis, en soutenant aussi que le droit fondamental de semer ou de ressemer «n’a jamais été remis en cause». Autre grief, «la notion de graines paysannes permet toutes les confusions». Si l’échange reste libre, la vente est soumise à inscription au catalogue officiel des espèces et variétés, explique le communiqué. Le Gnis juge par ailleurs que la filière française des semences favorise la sécurité sanitaire, en luttant contre des maladies, et la biodiversité, par la création de 600 variétés chaque année, la conservation de plus de 30 000 plantes.