[Salon de l’agriculture] Une première au Salon pour l’EARL Blanchet
Élevage bovin installé à Coltainville (Eure-et-Loir), l’EARL Blanchet participera pour la première fois cette année au Salon international de l’agriculture pour y présenter sa gamme de conserves.
Éleveur de bovins à Coltainville près de Chartres, Ludovic Blanchet a saisi l’opportunité offerte par la chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir de représenter le département cette année, lors du Salon international de l’agriculture, aux côtés de huit autres producteurs fermiers de la marque Terres d’Eure-et-Loir. « L’objectif est de se faire connaître. C’est plus de la communication, nous ne devrions pas vendre beaucoup », estime-t-il.
C’est donc avec sa gamme de conserves que Ludovic représentera l’EARL Blanchet à Paris. Et depuis qu’il s’est lancé dans cette diversification il y a quelques années, elle s’est bien étoffée. Au départ, il proposait des rillettes et de la sauce bolognaise mais fort de leurs succès, il complète la liste chaque année.
Aujourd’hui c’est une dizaine de plats qui composent son offre, du mijoté de bœuf à la bière Eurélienne au tajine de veau, en passant par le chili con carne, deux sortes de tripes et quatre de rillettes. Autant de recettes qu’il a patiemment élaborées avec son prestataire pour qu’elles collent avec ce qu’il a mijoté sur ses fourneaux.
Parallèlement à cette transformation, l’EARL Blanchet continue à commercialiser sa viande découpée et mise sous vide en direct à la ferme : « Je fais deux vaches toutes les trois semaines et un veau toutes les six semaines et tout est vendu d’avance », explique-t-il. Pour satisfaire ses clients de plus en plus nombreux, il a ouvert il y a quelques mois un petit local où il propose le samedi, ses produits — sa viande, ses conserves, des œufs et des jus de pommes et pommes-coings — et ceux de quelques collègues de la marque Terres d’Eure-et-Loir pour compléter l’offre.
Une partie de sa production transit également par le biais de la plate-forme Sur le champ !, mise sur pied par la Chambre et la Scael : « C’est très pratique, j’amène mes cartons et c’est distribué vers des restaurants ou des cantines ».
Et tout cela marche si bien que ses bovins ne rentrent plus dans le circuit habituel. « C’est l’idéal, il y a le contact avec les clients, le retour sur ce que l’on fait et l’on vend au juste prix, pour nous et pour les clients. Tout le monde est gagnant ».
Et puis se serait dommage que cette production bovine soit noyée dans la masse, l’EARL Blanchet fait les choses plutôt bien, les vaches sont nourries à l’herbe et tous les compléments, sauf les pierres de sel, sont produits sur l’exploitation, même le soja…
Hervé Colin