Retard des aides à la viticulture : les professionnels quittent la séance de FranceAgriMer
Réunis au conseil spécialisé viticole de FranceAgriMer comme chaque mois, les représentants professionnels de la filière vitivinicole ont quitté la séance du 15 mars pour protester contre les «retards conséquents» pris dans la mise en œuvre du programme national d’aides à la viticulture.

Ces retards leur font craindre qu’une part importante des crédits européens ne soit pas utilisée et soit renvoyée à Bruxelles. « La séance a été écourtée parce que malgré nos alertes mois après mois, les retards s’accumulent, et qu’en plus la validation du programme national d’aide est ralentie par la révision des textes communautaires en 2016 », a exposé Bernard Farges, président de la Cnaoc lors d’un point presse improvisé sur le parvis de FranceAgriMer. La révision des textes, « et les interminables allers-retours entre Paris et Bruxelles quant à leur interprétation, n’ont toujours pas permis la validation du programme national d’aide», dénoncent dans un communiqué les représentants des organisations de viticulteurs, regroupés sous le sigle de l’Association générale des producteurs de vins. «En Italie et en Espagne, l’administration interprète les textes et les applique, au lieu de demander à chaque fois à Bruxelles comment faire», a expliqué un professionnel, excédé.