« Préservons le foncier agricole, disons non aux projets de photovoltaïque au sol »
Jeudi 6 septembre, Jeunes agriculteurs de Loir-et-Cher s’est mobilisé devant la Mairie de Saint-Laurent-Nouan, pour réagir au projet d’installation de panneaux photovoltaïques au sol, sur 116 ha de terres agricoles.
Dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), instaurée par la Loi sur la transition énergétique et définissant les priorités pour la gestion de l’énergie, le Centre nucléaire de production d’électricité (CNPE) de Saint-Laurent-Nouan présentait le 6 septembre aux élus locaux un projet d’acquisition de terres agricoles.
Les 116 ha concernés seraient destinés à constituer une réserve foncière pour permettre l’installation de panneaux photovoltaïques au sol.
Les Jeunes agriculteurs (JA), à l’appel de la structure locale de la Petite Sologne, se sont mobilisés en amont de la réunion, sur le parvis de la mairie de Saint-Laurent-Nouan. Une délégation JA a donc pu participer à la présentation du projet par le CNPE et la Safer, pour faire part de leurs inquiétudes concernant le projet.
En effet, l’artificialisation des terres agricoles est un désastre pour l’agriculture qui voit chaque année sa surface de production diminuer. En France, ce sont 65 000 ha qui sont artificialisés par an.
Le syndicat, tout en reconnaissant la nécessité de produire de l’énergie solaire, s’oppose donc à l’installation de photovoltaïque au sol, alors que d’autres solutions existent (toitures industrielles, parkings non couverts…) qui permettraient de préserver le foncier agricole.
Anaïs Chapot, animatrice Jeunes agriculteurs Loir-et-Cher