Aller au contenu principal

Precea  : allier vitesse et précision du semis

Le constructeur Amazone a lancé le 1er septembre son nouveau semoir monograine, Precea. Une gamme qui se veut un «  équilibre entre vitesse, précision et confort  ».

Mardi 1er septembre, sur son site d’Auneau, Amazone organisait le lancement français de sa nouvelle gamme de semoirs monograines  : Precea.

Si ses prédécesseurs étaient surtout tournés vers le marché allemand, Precea a été pensé pour le marché français, «  premier marché en Europe en termes de monograines et très diversifié, donc ayant besoin de semoirs polyvalents  », explique Philippe Goumin, directeur de produits.

La gamme compte quatre modèles  : le Precea 3000 (3 m de large, châssis rigide, 4 à 6 éléments semeurs), sa variante compacte Precea 3000-A combinée avec un outil de préparation du sol, le Precea 4500 (4,50 de large, châssis rigide, 5 à 8 éléments semeurs) et le Precea 4500-2, qui dispose d’un châssis télescopique simple, double ou variable.

Pour ces machines, la variante Super propose un entrainement électrique de la sélection des grains, et une vitesse maximale de 15 km/h, une haute vitesse pour un monograine  !

La variante Special est quant à elle «  plus dégraissée, plus simple, accessible aux plus petites exploitations tout en conservant les techniques de la gamme  », précise Philippe Goumin. L’entraînement est alors mécanique, avec des arbres flexibles plutôt que des chaînes, pour «  assurer une bonne régularité jusque 12 km/h  ».

Les éléments semeurs permettent un inter-rang de 45 à 80 cm, sont munis d’une trémie de 55 litres (70 litres en option), sont adaptés aux semis de maïs, tournesol, betteraves à sucre, colza, soja, sorgho, féverole et pois, ceci en semis après labour, mulch ou semis direct.

L’innovation centrale de Precea, c’est son système de sélection du grain par surpression, qui permet un semis précis même à grande vitesse. Un flux d’air plaque la graine sur un disque perforé. Les graines passent devant un sélecteur, le surplus est éjecté, un capteur optique contrôle la sélection et affiche les défaut sur le terminal du tracteur.

Puis la pression d’air est stoppée et la graine est propulsée de la canule vers la ligne de semis.

L’implantation est faite par une unité à double disque PreTeC et une roulette de réception, empruntée à la gamme EDX, qui plaque chaque graine dans le fond du sillon. La pression d’enterrage peut atteindre 220 kg par élément semeur en réglage mécanique, et jusque 400 kg avec la commande hydraulique.

Cela permet «  une bonne stabilité des éléments semeurs à haute vitesse  », assure-t-on à Amazone, «  sans avoir à beaucoup préparer le sol avant le semis  ».

Avec Precea, le constructeur a développé un nouveau système de fertilisation localisée  : FertiSpot, disponible sur les machines estampillées «  CC  ». Il ne s’agit plus d’apporter de l’engrais en continu sur toute la ligne de semis  : une portion de produit est attrapée par un doigt-cuiller rotatif et projetée au niveau de chaque grain.

«  Cela permet d’optimiser la fertilisation, précise Philippe Goumin. En engrais 18-46, on peut arriver à une économie de 25  %. Et cela réduit le risque de lessivage  ».

Testée en pré-série en 2020, la gamme Precea sera disponible à l’achat en 2021.

Laure Sauvage

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Olivier Hardouin (à g.) et François-Xavier Rone.
Olivier Hardouin, nouveau président de la FNSEA 41
La FNSEA 41 a tenu un conseil d’administration électif lundi 31 mars. Olivier Hardouin a été élu nouveau président du…
À Leudeville (Essonne), mardi 18 mars. Pour revenir sur la Ferme de Bressonvilliers, les gens du voyage ont détruit le portail qu'avait installé Tanguy Schintgen.
Les difficultés se succèdent à la Ferme de Bressonvilliers
Malgré de nombreuses péripéties, le projet de la Ferme de Bressonvilliers à Leudeville (Essonne) avance petit à petit. Les deux…
Lundi 31 mars, entre Itteville et Cerny (Essonne). Une dizaine d'agriculteurs se sont donné rendez-vous pour faire part de leur mécontentement.
Les agriculteurs se mobilisent à cause des routes trop étroites
Les agriculteurs de l'Essonne ont organisé une manifestation lundi 31 mars à l'aube. L'objectif était de démontrer la…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Jeudi 20 mars, à Chartres. L'Association des irrigants d'Eure-et-Loir s'est réunie en assemblée générale, la première pour son président Aymeric Souchet (3e à g.).
Les irrigants d'Eure-et-Loir auront l'eau des nappes pour la campagne
L'Association des irrigants d'Eure-et-Loir a tenu son assemblée générale jeudi 20 mars à Chartres, l'occasion de rassurer…
Publicité