Plateforme Approv’halles : la première pierre posée
La pose de la première pierre de la plateforme agroalimentaire Approv’halles à Provins (Seine-et-Marne) s’est déroulée vendredi 21 avril en présence de nombreux élus.
La pose de la première pierre de la plateforme agroalimentaire Approv’halles à Provins (Seine-et-Marne) s’est déroulée vendredi 21 avril en présence de nombreux élus.
Répondant à trois objectifs (produire, transformer et consommer local), la Société publique locale (SPL) Approv’halles, détenue à parts égales par le Département de Seine-et-Marne et la Région Île-de-France, vise à mettre en place une plateforme d’approvisionnement de la restauration scolaire des 130 collèges seine-et-marnais et de 170 lycées de ce département, du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis. La pose de la première pierre de cette plateforme d’approvisionnement, qui doit entrer en fonction à la rentrée 2024, a eu lieu vendredi 21 avril en présence de nombreux élus, notamment la présidente de la Région, Valérie Pécresse, des présidents du Département de Seine-et-Marne, Jean-François Parigi, de la SPL, Olivier Lavenka, et de la chambre d’Agriculture de région Île-de-France, Christophe Hillairet. La chambre consulaire est pleinement engagée dans ce projet depuis l’étude de préfiguration en 2015, avec notamment un rôle de sourcing.
Cette SPL sera à la fois un outil d’achat groupé, de logistique et de transformation industrielle de produits bruts et transformés (appertisés, surgelés et prêts à cuire) avec 300 références autour de trois catégories de produits : 5 000 tonnes/an de fruits et légumes, 1 500 tonnes/an de viande de volaille, et les produits laitiers. « Les producteurs bénéficieront de contrats sur quatre années, ce qui leur donnera de la visibilité », a souligné Olivier Lavenka.
Implanté sur une parcelle de 5 hectares au sein de la Zac du Provinois, le bâtiment de 15 000 m2 se compose de quatre volumes ayant des fonctions précises. Le coût total du chantier est de 47 millions d’euros.
Si cet outil très ambitieux et innovant se veut un point de rencontre entre les mondes agricole et scolaire, « j’aimerais que demain, nos maires, entreprises privées puissent aussi en bénéficier. Nous serions tous gagnants », a lancé Jean-François Parigi après avoir rappelé la genèse du projet, lancé initialement par Jean-Jacques Barbaux. Des propos appuyés par son homologue de la Région qui prône « du 100 % local dans les cantines avec une ambition pour le bio. C’est le moyen de créer de la valeur ajoutée en France ».