Philippe Noyau : « La chambre est un moteur »
Fin février, Philippe Noyau est devenu le nouveau président de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher.
« Je crois en l’avenir et il faut s’impliquer pour rencontrer les personnes influentes et ainsi défendre l’agriculture. » Philippe Noyau, nouveau président de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher, a débuté son engagement au CCJA de Saint-Amand-Longpré, est entré au conseil d’administration et au bureau avant d’en devenir le président départemental en 1994.
En parallèle, cet agriculteur, en Gaec avec son épouse Patricia et son frère Étienne à Nourray, a intégré la chambre d’Agriculture : il en est membre depuis vingt-sept ans.
Entre 2008 et 2013, Philippe Noyau préside la FDSEA 41. Il occupe en outre diverses fonctions : président de Bienvenue à la ferme jusqu’en 2016, vice-président à la chambre régionale d’Agriculture depuis trois ans…
« Quand j’étais plus jeune, mes parents avaient des responsabilités. C’est important pour faire comprendre, faire avancer dans le bon chemin et convaincre. Cela demande beaucoup de sens du relationnel et c’est quelque chose que j’aime », explique ce défenseur d’une agriculture à taille humaine et compétitive.
Sur son exploitation, majoritairement en grandes cultures, il cultive également, avec ses associés, des asperges vertes, du maïs semence, des noyers — son patronyme ne saurait mentir ! — , s’occupe de ruches et son épouse élève des volailles vendues exclusivement en direct à la ferme…
« Pour sortir trois salaires, il fallait se diversifier. Aujourd’hui, c’est un travail d’équipe et c’est bien parce qu’il y a mon épouse et mon frère que l’exploitation tourne », confie Philippe Noyau, toujours les pieds sur terre à s’occuper des asperges, du miel, de la moisson, des semis.
Cette collaboration, il la retrouve dans ses fonctions et se définit comme un « chef d’orchestre » avec une équipe d’élus et de collaborateurs sur le terrain : « La chambre est un moteur, un soutien pour les exploitations et un outil pour faire prendre conscience aux consommateurs, aux élus, aux administrations mais aussi aux agriculteurs que chacun a un impact sur le futur de l’agriculture. »