Objectif « Bonheur » pour l’AS Centre-Loire
Adhérents, collaborateurs et partenaires de l’AS Centre-Loire ont passé le bonheur au crible lors de l’assemblée générale, le 7 mars à Villebarou.
Cette année encore, la salle de réception du traiteur Guillon à Villebarou était bien remplie à l’occasion de l’assemblée générale de l’AS Centre-Loire, jeudi 7 mars. Le président Gilles Leroux, accompagné de toute son équipe, a accueilli les 200 participants dans une ambiance conviviale pour une soirée sous le signe du bonheur.
Selon les chiffres, l’association de gestion et de comptabilité reste particulièrement bien implantée dans le paysage agricole régional, comptant plus de 2 000 adhérents, dont plus de la moitié en Loir-et-Cher.
« Notre activité comptable est en progression, notre activité conseil est en développement, avec une équipe renouvelée et innovante, et notre délai de réalisation se maintient. C’est ce que l’on peut appeler du bonheur en entreprise ! », se réjouit le président.
Ainsi, l’AS Centre-Loire, en partenariat avec ses confrères d’Indre-et-Loire et d’Eure-et-Loir, développe des prestations d’audit, d’études dans le cadre d’appels d’offres réalisés par le Conseil régional, ce qui donne de nouvelles perspectives aux adhérents. Par exemple, le 360 d’AS est un nouveau service qui permet de faire un « contrôle technique de l’exploitation » : il s’agit de prendre du recul pour lister les points forts et les plus faibles, hiérarchiser les problématiques et définir ou ajuster le plan d’action.
Pour le directeur délégué Patrice Chasle, également directeur délégué de l’AS Cefiga 37, « la mutualisation de certaines de nos actions, le partage des techniques et méthodes nous permettent d’améliorer encore et toujours la qualité du travail fourni à l’adhérent ».
La réunion s’est poursuivie avec l’intervention de Mickaël Mangot, économiste, enseignant et dirigeant de l’Institut de l’économie du bonheur, sur la thématique du bonheur au travail. L’expert a décrypté les liens, entre d’un côté les situations et les décisions économiques et de l’autre le bonheur des individus, et leur application au travail.
Le bonheur repose sur un équilibre de trois composantes : bien-être émotionnel, satisfaction de la vie et bien-être psychologique. Et, selon Mickaël Mangot, il n’y a pas de différence de bonheur entre une personne au foyer ou un travailleur actif, entre un retraité et un sénior qui travaille, entre un chômeur et un actif. « Tout repose sur le fait d’être satisfait de ce que l’on a. L’ennemi du bonheur est le tapis roulant des aspirations où l’on veut toujours plus en comparaison à des références », précise-t-il.
L’économiste préconise de changer d’attitude vis-à-vis de pratiques quotidiennes : anticiper, savourer, se remémorer, varier, rechercher la nouveauté et la surprise, permettraient « d’étirer l’effet de la consommation sur le bonheur ».
Pour lui, les leviers du bonheur, au travail comme dans les autres dimensions de la vie, sont facilement actionnables, « il suffit de se laisser la possibilité d’être positivement surpris ».
Doriane Mantez