L’UFS défend l’intérêt des traitements de semences pour les certificats d’économie de phytos
L’UFS (Union française des semenciers) défend l’intérêt des traitements de semences vis-à-vis des certificats d’économie de produits phytosanitaires, que la loi d’avenir prévoit d’expérimenter.
« Lors de notre audition par le député Dominique Potier, nous avons proposé les traitements de semences, a déclaré le président Régis Fournier en conférence de presse le 4 novembre. Ils permettent de diminuer l’emploi de phytos. » En parallèle, les semenciers mettent en avant leurs actions pour réduire le risque d’exposition. La France est le premier pays en nombre d’usines certifiées dans le cadre du Plan Qualité Poussière, avec comme objectif d'atteindre les 100 % en 2015. Autre sujet brûlant, celui de la présence fortuite d’OGM dans les semences conventionnelles. « L’absence de seuil commercial représente une épée de Damoclès pour les agriculteurs et les semenciers », a insisté Régis Fournier. L’UFS réclame une tolérance de 0,4 % de présence fortuite dans les semences. Elle est en train de bâtir un référentiel de production visant à faire certifier par une autorité indépendante la maîtrise de ce risque dans les établissements. Chantier qui devrait aboutir d’ici un an.