L’internat d’excellence de Sourdun
Guidés par le directeur, Bernard Lociciro, les adhérents des cantons de Provins, Bray-sur-Seine-et Villiers-Saint-Georges, ont visité le 8 janvier l’internat excellente de Sourdun.
Suite au départ du second régiment de Hussards de Sourdun dans l’est de la France en 2009, les bâtiments de l’Armée ont trouvé une seconde vie. Après d’importants travaux de rénovation, un internat d’excellence y a ouvert ses portes.
À l’occasion de l’assemblée cantonale commune des cantons de Bray-sur-Seine, Villiers-Saint-Georges et Provins, le 8 janvier, les adhérents de la FDSEA 77 ont découvert cette structure de l’Éducation nationale.
Cinq cents élèves de la sixième à la terminale et en classes préparatoires, tous internes, sont accueillis au sein de cet internat d’excellence, l’un des deux seuls en France.
Originaires de Seine-et-Marne, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, il s’agit d’élèves moyens, mais qui ont la particularité d’avoir des difficultés à mener des études au sein de l’environnement familial ou culturel.
L’internat d’excellence est un établissement public qui recrute sur dossier — cent élèves sont recrutés chaque année pour six cents demandes. « Il est important pour nous de défendre les valeurs du travail et de la discipline. Notre but est de faire réussir leur scolarité aux jeunes et de leur ouvrir de nouveaux horizons. Avec un budget de dix millions, nous ne sommes pas les enfants dorés de la République », insiste le directeur, Bernard Lociciro, qui souhaite tordre le cou aux idées reçues.
Les élèves portent ici l’uniforme et disposent d’installations sportives modernes. Ils peuvent notamment s’adonner au pentathlon, un autre moyen de leur ouvrir l’esprit.
D’autre part, l’établissement mène un projet en trois volets : la création d’une serre, puis d’un mini-méthaniseur pour alimenter la serre et la création d’une rose propre à l’établissement. « Notre marge d’autonomie sort des schémas classiques. Le mérite, l’excellence et le travail sont valorisés. »
Les locaux accueillent également deux cents ingénieurs du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement). Afin d’optimiser l’ancien site militaire, une ferme solaire et deux entreprises sont présentes sur le site.