Bioplastiques
L’innovation au service de l'environnement
A l’occasion de l’édition 2014 du Salon International de l’Agriculture, les acteurs de la filière céréalière ont souhaité illustrer de façon très concrète leur capacité à accompagner des projets innovants s’appuyant sur une matière première végétale. Leur choix s’est porté sur les bioplastiques utilisables par les imprimantes 3D, une de leurs applications à fort potentiel et en plein essor.
Les bioplastiques pourraient jouer un rôle important dans l’expansion annoncée des imprimantes 3D, en offrant une matière d’origine végétale renouvelable, à partir de céréales et plus largement de la biomasse, à la place des consommables plastiques issus des ressources fossiles. Derrière les imprimantes 3D et les bioplastiques en général, c’est tout un secteur agro-industriel qui est appelé à s’organiser.
Au cœur de la ferme de l’Odyssée Végétale, dans l’atelier Passion Céréales, seront présents les principaux acteurs de la chaîne des bioplastiques au service de l’impression 3D : des producteurs de céréales, des fabricants de plastiques biodégradables ainsi qu’une start-up conceptriced’imprimantes 3D.
Nous vous donnons rendez-vous sur la ferme de l’Odyssée Végétale (Pavillon 2.2) pour découvrir cette innovation alliant technologie et durabilité.
Des plastiques biosourcés et d’origine renouvelable
Les bioplastiques sont des matériaux biosourcés, fabriqués en partie ou en totalité à partir de matières premières végétales telles que le blé, le maïs ou la pomme de terre... Contrairement aux plastiques fabriqués à partir de ressources fossiles en voie de raréfaction, les bioplastiques sont issus de matières premières qui se renouvellent chaque année au rythme des récoltes.
100 % biodégradables et compostables
Les bioplastiques sont biodégradables car ils peuvent être décomposés naturellement en matière organique et en eau, au contact de micro-organismes, dans des conditions de température, d’humidité etd’oxygénation adéquates. Cette biodégradabilité rend en outre les bioplastiques compostables, ce qui leurpermet d’intégrer la filière de valorisation organique des déchets.
Des matières premières agricoles renouvelables produites en France
Les bioplastiques fabriqués en France sont principalement issus de la biomasse céréalière et de la pomme de terre, retenues pour leur richesse en amidon. Les agriculteurs céréaliers, acteurs d’uneagriculture résolument durable, accompagnent l’émergence de ces nouvelles filières.
Une nouvelle filière source d’innovation et de compétitivité
Pour prendre en compte les attentes de la société, faire face à la raréfaction des ressources fossiles et au changement climatique, de nouvelles passerelles entre les filières agricoles, chimiques et plasturgiques se mettent progressivement en place autour d’une gestion durable des ressources. Outre les producteurs de ressources végétales, premiers maillons de la chaîne, des acteurs français et européens sont aujourd’hui présents à chaque étape de la fabrication des bioplastiques :
- Industriels de la première transformation : Limagrain, Roquette, ADM, Tereos-Syral, Purac, Galactic, Cargill, Chamtor...
- Fabricants de résines bioplastiques : Novamont, Biotec, Rodenburg, Biop, Bioresins, Biolice, NatureWorks, Futerro, Pyramid bioplastics, Syndra, BASF, DSM, Bio-one, Biocycle, Metabolix, Tianan, Biomatera, Vegeplast..
- Acteurs de la plasturgie : Fkur, Cereplast, Vegeplast, BASF, SPhere, BIOSPhere, Bagherra-ECS, Wentus, Groupe Barbier, Biobag, Yokozuna, ICS Biotec...Distributeurs de produits en bioplastique :SPhere, Bagherra-ECS...
- Vegeplast est l’un des acteurs de cette filière agro-industrielle. « Expert depuis plus de 15 ans dans la conception et la fabrication de pièces et emballages à partir de céréales (capsules pour machines à café, liens biodégradables pour parachutes, bougies votives ou pièces biosourcées pour les nouvelles imprimantes 3D, etc.), nous maîtrisons l’ensemble du processus, de la sélection de matières végétales à la fabrication de nos plastiques biodégradables et biosourcés. Notre défi consiste à valoriser les ressources renouvelables en conjuguant réalités industrielles et développement durable », explique Vincent Pluquet, son président.