Etiquetage des viandes
Les nouvelles règles se mettent en place
Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions relatives à l’information des consommateurs, les Etats membres ont adopté, en décembre 2013, le règlement d’exécution de la Commission sur l’étiquetage des viandes porcines, ovines, caprines et de volailles qu’elles soient fraîches, réfrigérées ou congelées.
Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions relatives à l’information des consommateurs, les Etats membres ont adopté, en décembre 2013, le règlement d’exécution de la Commission sur l’étiquetage des viandes porcines, ovines, caprines et de volailles qu’elles soient fraîches, réfrigérées ou congelées. A partir du 1er avril 2015, il sera obligatoire d’indiquer le lieu d’élevage et le lieu d’abattage de ces viandes. La viande bovine n’est pas concernée puisqu’elle fait l’objet déjà d’un étiquetage obligatoire. Pour les viandes issues d’animaux qui changent de pays au cours de la période d’élevage, des règles précises ont été adoptées. Ainsi pour les porcs abattus à plus de six mois, il faudra indiquer le lieu d’élevage des quatre derniers mois. Pour ceux qui sont abattus à moins de six mois et qui pèsent au moins 80 kg, c’est le lieu d’élevage entre la prise de 30 kg et son abattage qu’il faudra indiquer. Pour les ovins et caprins, la période d’élevage sera définie sur la base de plus ou moins six mois. Même règle pour les volailles avec un mois comme référence. Ces nouvelles règles d’étiquetage vont moins loin que ce que souhaitait la France, puisqu’il n’est pas fait référence au lieu de naissance qui prévaut pour la viande bovine (né, élevé, abattu). Néanmoins cet étiquetage « d’origine » sera volontaire. L’opérateur devra apporter la preuve que la viande a été obtenue à partir d’animaux nés, élevés et abattage dans un même Etat membre ou pays tiers. Avant d’entrer en application, le Parlement européen devrait s’exprimer. Un projet de résolution rejetant l’acte d’exécution de la Commission vient d’ailleurs d’être proposé par plusieurs députés. Il sera discuté en Commission de l’Environnement du Parlement européen, mais sans caractère contraignant pour la Commission de Bruxelles.