Les coopératives veulent s’organiser pour développer l’export
Les coopératives agricoles françaises doivent aller «beaucoup plus vite et beaucoup plus loin» en matière d’exportation, a indiqué mardi 23 septembre Philippe Mangin à l’occasion d’une conférence organisée par Les Echos sur le thème « Les coopératives agricoles à la conquête du monde ».
Selon le président de Coop de France, les projets à l’international «doivent être partagés par les membres des coopératives et offrir des perspectives de retour de valeur aux adhérents», a-t-il indiqué. Tandis que les volumes commercialisés par l’industrie agroalimentaire s’effritent en France, la croissance de la population mondiale –en particulier des classes moyennes- prévue d’ici 2030 offrent de réelles opportunités aux entreprises françaises à l’export ou à l’international, ont expliqué les nombreux experts qui se sont exprimés lors de la conférence. Les dirigeants de Tereos, présent au Brésil, au Mozambique et en Tanzanie, de Limagrain, qui dispose de 14 «business units» dans le monde, ou encore d’In Vivo, ont rapporté leurs expériences et fait part de leur conviction que la gouvernance coopérative était compatible avec le développement international. «Notre activité est corrélée au développement de la population mondiale, notamment en Afrique et en Asie. C’est la raison pour laquelle notre expansion à l’export va se poursuivre», a indiqué Daniel Chéron, le directeur général de Limagrain.