Les chasseurs planchent sur le Grand débat
Mardi 19 février, à Chenonville, la Fédération départementale des chasseurs d’Eure-et-Loir a organisé une réunion avec ses adhérents pour contribuer au Grand débat national.

La réunion organisée par la Fédération départementale des chasseurs d’Eure-et-Loir, mardi 19 février à Chenonville, avait pour objet de contribuer au Grand débat national. Animée par François Carré, administrateur et Jean-Paul Moktar, président, deux thématiques étaient au menu : la ruralité et la chasse et l’écologie et la chasse.
« Au final, nous avons beaucoup plus parlé de ruralité que de chasse ! » confie Bruno Lenfant, directeur de l’institution.
Les cinquante participants ont affirmé leur fort attachement aux communes et aux élus locaux. Ils sont très préoccupés par l’écoute et la représentativité de la ruralité au sein du Parlement, et considèrent que leurs petites communes sont « noyées » au sein des communautés de communes, et « moins entendues ». Ils suggèrent des élections des sénateurs et de communautés de communes au suffrage universel.
L’emprise foncière pose problème sur la biodiversité ordinaire. Elle est rarement prise en compte dans les études d’impact, alors que les espèces remarquables le sont. Les chasseurs proposent que les mesures compensatoires prévues dans la compensation écologique soient réalisées dans le périmètre autour de l’espace concerné.
Sur la gestion des espaces, les chasseurs évoquent des aménagements possibles sur les espaces non cultivés, qui peuvent être aménagés pour la faune sauvage. Ils prônent une gestion adaptative des espèces qui ont des incidences sur la reproduction de la faune sauvage.
Les référendums d’initiative citoyenne les inquiètent sur les questions de chasse, ils craignent notamment que des interdictions de chasser voient le jour.
L’ensemble de leurs contributions, comme celles des autres fédérations départementales, sera remis par la Fédération nationale des chasseurs au président de la République.