Le vignoble français a besoin de nouvelles plantations, selon les caves coopératives
Le vignoble français a besoin de nouvelles plantations, a indiqué Boris Calmette, le président de la Confédération des caves coopératives vinicoles de France (CCVF) lors d'un point presse, le 28 octobre à Paris.
«La France doit saisir les opportunités du marché», a-t-il affirmé, après avoir dressé un état de la vendange, de 45 millions d’hectolitres, niveau qui correspond «tout juste à la moyenne». Le futur régime d’autorisations de plantations, qui entrera en vigueur début janvier 2016, permettra une progression des surfaces de 1% du vignoble de chaque État membre, soit 7.500 à 8.000 hectares pour la France. Cette autorisation de 7.500 à 8.000 hectares ne sera pas couverte : «Il faut des bras et des financements. De plus, le foncier est un problème crucial qui fait obstacle à l’installation des jeunes vignerons». En outre, le vignoble français perd chaque année 2.000 hectares de vignes, par changement d’activité des vignerons vers d’autres secteurs agricoles ou par abandon de l’activité agricole. Pour attirer des jeunes vignerons, «il faut une rentabilité suffisante». Les prix orientés à la fermeté au stade de la production cette année sont un signal favorable pour leur donner des perspectives, a-t-il noté.