Le nouveau schéma départemental de gestion cynégétique signé
Signé le 25 mai à Vineuil, le troisième schéma départemental de gestion cynégétique 2018-2024 entre en vigueur ce 1er juin. Il entend davantage prévenir et contenir les dégâts agricoles.
Vendredi 25 mai, une trentaine de personnes étaient réunies à Vineuil pour la signature officielle du 3e schéma départemental de gestion cynégétique (SDGC) de Loir-et-Cher.
Jean-Pierre Condemine, préfet, et Hubert-Louis Vuitton, président de la Fédération départementale des chasseurs de Loir-et-Cher (FDC 41) ont paraphé le fameux document sous le regard d’Estelle Rondreux, directrice départementale des territoires.
Ce dispositif de gestion de la chasse vise à atteindre un équilibre entre monde de la chasse, monde agricole et monde forestier, et inclut des mesures allant dans ce sens : plan de chasse, plan de gestion, prélèvement maximum, mesures de sécurité, préservation des habitats naturels, etc.
« Véritable Bible des fédérations, il constitue une feuille de route de nos actions pour les six années à venir dans les différents domaines qui nous incombent : gestion, formation, sécurité, communication, etc. », a annoncé Hubert-Louis Vuitton.
Validé par la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS), ce document officiel, faisant l’objet d’un arrêté préfectoral, entre en vigueur à partir de ce vendredi 1er juin.
Bien que ce nouveau schéma ressemble fortement à l’ancien, la principale nouveauté est le port apparent d’une veste, d’une cape ou d’un gilet fluo obligatoire pour les chasseurs et fortement recommandé pour les accompagnateurs.
Une pratique qui était déjà en vigueur partout ou presque mais qui devient donc au 1er juin contrôlable et amendable.
La FDC 41 a annoncé trois actions en lien avec le monde agricole : informer les territoires au plus vite sur les zones à forts dégâts pour une meilleure réactivité sur le terrain (via SMS, mail, espace adhérent…) ; mettre en place une convention de mise à disposition de clôture (fil électrique) ; et établir une grille d’abattement en concertation avec les représentants du monde agricole et selon les orientations instaurées par la commission nationale d’indemnisation.