Le GDS 41 engage le rapprochement avec le GDS du Cher
Le Groupement de défense sanitaire (GDS) de Loir-et-Cher a tenu son assemblée générale.
L’assemblée générale annuelle du GDS de Loir-et-Cher s’est déroulée mardi 7 février à Blois.
La réunion a été l’occasion de revenir sur les évènements sanitaires majeurs de l’année 2016, mais également de présenter les réflexions sur les perspectives d’évolution de la structure.
Au niveau sanitaire, la fièvre catarrhale ovine a entraîné le Loir-et-Cher dans une situation compliquée : blocages de circuits commerciaux, organisation difficile de la vaccination en raison d’une demande faible et très dispersée.
Le département vient d’être reconnu comme zone saisonnièrement indemne, mais compte tenu de la hausse des températures, cela ne devrait pas durer longtemps.
En matière de tuberculose, les dépistages des cheptels et l’échantillonnage effectués dans la faune sauvage, n’ont pas révélé d’animaux infectés. Les dépistages, en cours, sont eux aussi encourageants. La deuxième partie de réunion a été consacrée au projet de rapprochement entre les GDS du Cher et du Loir-et-Cher.
Après avoir présenté le contexte (baisse du nombre d’éleveurs et des aides des collectivités territoriales) et les enjeux (maintenir un service de proximité et développer les prestations), les différentes possibilités ont été analysées sous l’angle des avantages et inconvénients.
Un rapprochement entre GDS partageant les mêmes valeurs et la même vision a émergé comme solution d’avenir. L’historique des coopérations entre Cher et Loir-et-Cher a logiquement abouti sur une orientation de fusion organisationnelle des deux GDS, tout en maintenant les sites.