Rungis
Lancement des JNA sur le Carreau des producteurs
Le lancement officiel des 3es Journées nationales de l’agriculture (JNA) a eu lieu sur le Carreau des producteurs du Min de Rungis jeudi 15 juin.
Le lancement officiel des 3es Journées nationales de l’agriculture (JNA) a eu lieu sur le Carreau des producteurs du Min de Rungis jeudi 15 juin.
Le Carreau des producteurs au Min de Rungis a servi d’écrin, jeudi 15 juin au matin, au lancement des troisièmes Journées nationales de l’agriculture (dites JNA ou encore JNAgri). En cette période, l’activité du Carreau bat son plein.
« Ces journées, on aimerait les inscrire au calendrier comme les Journées du patrimoine », a souligné le président d’Agridemain, Basile Faucheux, organisme à l’initiative de ces journées aux côtés de Make.org Foundation qui fait le lien avec le grand public.
Accueilli par le président du Carreau des producteurs, Benjamin Simonot-De Vos, et le président de la Semmaris, Stéphane Layani, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fresneau, a assisté au lancement de cette édition. Durant trois jours, du 16 au 18 juin, les JNA proposaient plus de 1 300 événements dans tout l’Hexagone. Placée sous le thème de l’attractivité des métiers, ces journées 2023 visent aussi une communication positive pouvant attirer des talents.
Parmi les différentes allocutions des représentants des organismes ou partenaires soutenant cet événement, on notera celle du président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, pour qui « produire, quel que soit le secteur, a du sens. Preuve en est avec le niveau de fraîcheur inégalable des produits qui nous entourent. C’est une vraie fierté que des agriculteurs ouvrent leurs portes pour dire nous n’avons rien à cacher et nous sommes fiers de nos produits ».
Autre intervention, celle de Sébastien Dromigny, délégué à la Région de la marque Produit en Île-de-France qui vise à rapprocher « agriculteur et consommateur ».
« Les JNA servent à lutter contre trois fléaux subis par l’agriculture : ignorance, intolérance et incohérence. On a besoin de montrer la réalité des choses. L’agriculture, c'est du patrimonial et de l’économie. Ce n’est pas un musée. Et Rungis est le lieu de connexion des acteurs de la chaîne », a conclu le ministre qui s’est vu remettre le petit livre rouge de l’agriculture publié par le parrain de cette édition, le sociologue François Purseigle.