Le Carreau des producteurs, un outil pour valoriser les produits
Le président de l’AIDPFL a profité de l’assemblée générale de cette association le 13 décembre pour résumer les grandes lignes de la saison 2019.
L’Association interdépartementale des producteurs de fruits et légumes d’Île-de-France (AIDPFL) a tenu son assemblée générale à Rungis vendredi 13 décembre, présidée par Benjamin Simonot-De Vos.
2019 a été assez compliquée avec de nombreux produits qui ont connu des soucis de prix, une météo pas toujours favorable… « Dans ces conditions, je pense que le Carreau des producteurs à Rungis est un moyen de valoriser nos produits au niveau commercial. Il nous faut absolument faire perdurer cet outil de travail par l’implication de tous », a souligné Benjamin Simonot-De Vos.
L’année 2019 a été marquée par de coûteuses améliorations du bâtiment avec la fermeture des portes individuelles — sans augmenter le loyer des adhérents — afin de lutter contre le problème des squatteurs de quais.
« Si le résultat de cet investissement est positif avec une baisse de fréquentation de ces personnes irrespectueuses de notre travail, il reste beaucoup à faire et remettre en place des règles de civisme afin d’endiguer ce fléau pour notre activité et le bon fonctionnement du Carreau », a noté le président, Benjamin Simonot-De Vos.
La présence d’un représentant de la Semmaris, qui montre la volonté de celle-ci de garder ses producteurs au sein du Carreau, a été l’occasion d’aborder des problématiques plus générales comme celle des difficultés à se garer, un phénomène amplifié avec les nombreux travaux en cours sur le Min. Autre remarque : le comptoir du Carreau qui n’est jamais ouvert. Des évolutions devraient survenir en début d’année. Affaire à suivre.
Rappelons aussi qu’à compter de 2020, afin d’avoir un véritable Carreau des producteurs les adhérents doivent être en possession d’un certificat du registre des actifs agricoles établi par la chambre d’Agriculture de leur région.
« Nous sommes là pour valoriser et faire durer cet outil de travail. Toutes les remarques seront prises en compte et ce sera pour le bien de l’association », a conclu Benjamin Simonot-De Vos en invitant les adhérents à s’exprimer.
Laurence Goudet-Dupuis