La plateforme Sur le champ ! officiellement inaugurée à Chartres
La plateforme Sur le champ !, portée par la chambre d’Agriculture et le groupe coopératif Scael, a été inaugurée officiellement le 30 septembre à Chartres.
Cette fois ça y est, les producteurs locaux ont désormais un nouvel outil à leur disposion : la plateforme Sur le champ !
Cette interface dédiée à la mise en relation des productions locales et des professionnels de la restauration et de la distribution, portée par la chambre d’Agriculture et le groupe coopératif Scael depuis plus de deux ans, a ouvert ses portes à la fin de l’été et officiellement inaugurée le 30 septembre à Chartres.
Cette petite cérémonie, qui a réuni deux cents personnes, a été l’occasion pour son vice-président et président de la Scael, Éric Brault, de souligner que cette plateforme s’inscrivait dans la dynamique du groupe coopératif.
Puis au président de la structure et de la chambre d’Agriculture, Éric Thirouin, d’expliquer qu’elle avait été soutenue par les collectivités, qu’elle devait répondre au besoin de trouver de la valeur ajoutée pour les agriculteurs et au souhait des citoyens de consommer des produits locaux : « il manquait un maillon pour mettre en relation les gros faiseurs et les producteurs », a-t-il pointé.
Cette plateforme a été montée juridiquement sous la forme d’une SCIC*, composée de cinq collèges — la Chambre, la Scael, les producteurs, les collectivités et les distributeurs — qui assurent sa gouvernance.
Le brasseur Vincent Crosnier c’est exprimé pour les producteurs : « Cet outil me semblait une évidence vu le nombre d’exploitants qui se diversifient », a-t-il pointé. Pour la conseillère départementale, Christelle Minard : « Le conseil départemental a en charge les Ehpad et les collèges. Cette plateforme va faciliter l’introduction de produits locaux dans l’assiette des collègiens ».
S’exprimant à son tour, le vice-président du conseil régional, Harold Huwart, a remercié la Scael d’avoir relever ce défi : « et d’avoir compris que le rôle de la coopération c’était aussi de prendre en main la démarche des circuits courts. L’avenir de l’agriculture restera les circuits longs ou l’exportation, mais il faut avoir conscience que la proximité est indispensable et une des clefs de l’avenir. Cependant, pour que les consommateurs prennent la mesure de la diversité de la production eurélienne, il y encore un vrai travail de communication à faire ».
Hervé Colin
*Société coopérative d’intérêt collectif