La FRSEA Ile-de-France renforce son fonctionnement pour gagner en efficacité
Les membres de la FRSEA Ile-de-France se sont réunis le 3 janvier à la FNSEA.
La FRSEA Ile-de-France a débuté l’année 2017 sur les chapeaux de roues en organisant une journée à la FNSEA dès le 3 janvier sous la présidence de Damien Greffin.
Objectif de la matinée : renforcer le fonctionnement de la FRSEA Ile-de-France pour une meilleure efficacité, mais aussi de meilleurs services pour les adhérents, tout en optimisant les coûts et en évitant les doublons.
Avec aujourd’hui deux juristes spécialisés sur l’agroenvironnement et le droit social, l’enjeu est de faire plus et mieux dans la constitution d’une équipe de collaborateurs régionaux.
Cette matinée a aussi été l’occasion de définir la stratégie « politique » vers la FNSEA, ainsi qu’au sein de la région, dans les actions de partenariat initiées avec le Conseil régional Ile-de-France.
L’après-midi était destinée à échanger avec le secrétaire général adjoint, Jérôme Despey, puis le président de la FNSEA, Xavier Beulin.
Pause normative qui laisse parfois un goût amer car dans les faits beaucoup de contraintes continuent à s’ajouter ; assurance récolte qui doit gagner en efficacité sans pour autant impacter les aides du premier pilier ; mesures liées à la crise qui au niveau national sont restées inefficientes et n’auraient pas permis, sans le travail réalisé localement et régionalement, de passer le cap… ont été évoqués.
Le dossier des terres inondables, donc en dehors du champ de l’assurance et des calamités, a aussi été abordé. Si l’on peut regretter que le dossier n’aboutisse pas assez vite, il est cependant en bonne voie.
Au sein des groupes de travail, tous s’accordent à vouloir faire bénéficier d’un fond d’indemnisation les agriculteurs victimes d’inondation.
La prochaine Pac ensuite a été largement débattue. Rien n’est fixé, mais les premières orientations doivent être affichées : un budget maintenu en premier lieu et de la souplesse avec de nouveaux mécanismes permettant de sécuriser nos revenus.
Le second pilier doit encourager l’investissement afin d’être plus productif.
Les systèmes fiscaux et assurantiels sont à recalibrer pour être de véritables outils de lissage dans la gestion de nos entreprises.
Les échanges ont été nourris et parfois « virils » en particulier sur la question des sur-transpositions environnementales, jugées excessives malgré les annonces gouvernementales.
Cette première rencontre augure une année dense et riche, où la FRSEA Ile-de-France s’impliquera dans tous les débats et les positionnements.
Gurvan Le Gall - FDSEA77