La FDSEA décrète l’état d’urgence pour l’agriculture du Loiret
Face à la situation financière de l’ensemble de l’agriculture départementale, la Fdsea du Loiret tire la sonnette d’alarme.
Aujourd’hui, aucun secteur d’activité agricole n’est épargné, et ce dans toutes les régions naturelles de notre département : de l’éleveur à l’horticulteur en passant par le céréalier, les marges sont réduites à néant voire négatives. Une majorité d’exploitants doit faire face à des trésoreries exsangues. Que ce soit en lait ou en céréales, aucune embellie sur les cours, seule à même de redresser réellement les trésoreries, ne semble se dessiner.
En plus des mesures d’Etat obtenues le 3 septembre, la Fdsea demande instamment à chaque acteur du monde agricole de maximiser les marges de manœuvre disponible afin de limiter les besoins en trésorerie.
Ainsi nous demandons :
• Au secteur de l’approvisionnement/collecte : à la veille d’une campagne culturale, d’appliquer des conditions financières en corrélation avec les conditions du marché.
• Au secteur bancaire : defaciliter la restructuration des dettes court et moyen terme voire le report d’échéances (année blanche) le tout à des taux réactualisés.
• A l’Etat : d’abonder les enveloppes de prises en charge de cotisations sociales, d’appliquer la pause normative stricto sensu telle qu’annoncée par le 1er ministre et d’étudier tous les reports possibles de mises aux normes afin de ne pas alourdir l’endettement des exploitants.
Cet ensemble de revendications, s’il n’est pas une solution en soi, est à même de permettre à un maximum d’exploitations de passer le cap que nous vivons.