La Cafo cherche de nouvelles recrues
Jeudi 28 mars, la Coopérative agricole des fermiers de l’Orléanais a organisé une matinée portes ouvertes à la SCEA Mualtière, à Droué.
Dans sa démarche de recherche de nouveaux adhérents, la Coopérative agricole des fermiers de l’orléanais (Cafo) a organisé une matinée portes ouvertes de l’exploitation avicole de Michel et Fabien Renault, la SCEA Mualtière située à Droué.
« La Cafo est un opérateur solide, qui offre de vraies garanties, sur tous les segments du marché de la volaille, affirme le directeur général Jean-Pierre Cattin. On est aujourd’hui une centaine d’éleveurs de volailles dans la région et il nous faudrait 80 bâtiments en plus d’ici trois ans ».
Spécialisée dans la production de volailles sous signes officiels de qualité (Label rouge et Bio), la Cafo cherche à augmenter son nombre d’éleveurs et bâtiments afin de répondre à la demande croissante des abattoirs et pérenniser la filière avec le renouvellement des générations.
Âgé de 24 ans, Fabien Renault est l’un des nouveaux éleveurs adhérents Cafo qui s’est installé sur l’exploitation familiale en février 2017.
Afin de développer l’activité avicole, présente depuis six générations, le jeune homme et son père ont fait construire deux bâtiments Label rouge de 400 m2, en plus des deux anciens datant des années 90. « La volaille est un marché porteur, atteste l’éleveur. Ça fait bientôt trente ans que l’on travaille avec la Cafo et le revenu est constant depuis au moins vingt ans. »
Lors de cette matinée, le père et le fils ont expliqué à la trentaine de visiteurs leur métier d’éleveur et ont présenté les nombreux avantages de ces nouveaux bâtiments.
« On économise environ 30 % d’énergie avec les bâtiments neufs, comparés aux anciens. Sans parler du confort gagné pour les volailles et l’éleveur », précise Fabien.
Michel a fait la visite du poulailler et a détaillé ses fonctionnalités, comme le peson, les trappes automatiques d’entrée/sortie, la ventilation dynamique, les néons à led ou encore les pipettes abreuvoirs.
Ces portes ouvertes fructueuses ont permis à la Cafo de prendre quelques contacts de jeunes intéressés pour s’installer en aviculture dans la région.
Doriane Mantez