Aller au contenu principal

Inondations : quelles indemnisations pour les agriculteurs ?

Après les inondations qui ont touché le département de Loir-et-Cher, la FDSEA explique les modalités d’indemnisation des exploitants.

Au 15 juin 2016, 158 communes de Loir-et-Cher sont reconnues en état de catastrophe naturelle.

Le classement de la commune en état de catastrophe naturelle accélère le dispositif et la mise en paiement dans le cadre des contrats d’assurance de dommages (multirisques exploitation).

À condition d’avoir au préalable souscrit un tel contrat, les assurances doivent prendre en charge les pertes de récoltes, les dommages aux véhicules, aux bâtiments d’exploitation et les pertes de cheptel (pour les animaux dans les bâtiments).

La déclaration de sinistre et un état estimatif des dommages doivent être transmis à l’assureur au plus tard dix jours après la parution de l’arrêté de classement en catastrophe naturelle.

Les compagnies d’assurance doivent indemniser les exploitants dans un délai maximum de trois mois à compter de la déclaration de sinistre.

Le cas de force majeure permet aux exploitants de déroger aux obligations liées à la Pac et la conditionnalité et donc, de conserver l’éligibilité des surfaces inondées aux aides directes (DPB et paiement vert) et le bénéfice des surfaces d’intérêt écologique (SIE) et des assolements déclarés.

Aujourd’hui, la reconnaissance des cas de force majeure est automatiquement liée aux arrêtés de catastrophe naturelle. Ainsi, un agriculteur victime d’inondations et situé dans une commune reconnue en état de catastrophe naturelle pourra continuer de bénéficier des aides sur les parcelles concernées et des SIE et assolements déclarés.

La profession agricole a demandé le bénéfice « automatique » de cette mesure sans demande individuelle et attend réponse.

Tout agriculteur ayant subi d’importants dégâts dont la commune n’est pas encore classée en catastrophe naturelle est invité à inciter sa commune à déposer sa demande d’ici à fin juin 2016. Dans le cas contraire, il devra faire la preuve de l’existence d’un cas de force majeure.

Le dispositif « calamités agricoles » permet d’indemniser les dommages qui ne sont pas assurables. Les dommages pris en charge au titre des calamités agricoles sont les pertes de cheptel en plein air, les pertes de récolte pour les cultures non assurables, les pertes de fond pour les cultures pérennes ou encore les pertes de récolte sur les cultures fourragères.

Le classement en calamités agricoles intervient sur décision du ministre de l’Agriculture suite à une procédure d’enquête lancée par le préfet. La FDSEA et JA ont demandé la reconnaissance en calamités agricoles du département — demande qui sera traitée en comité national dans les prochaines semaines.

À compter de la publication en mairie de l’arrêté de reconnaissance en calamités agricoles, les exploitants agricoles ont trente jours pour déposer leur demande d’indemnisation auprès de la direction départementale des Territoires (DDT).

FDSEA 41

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Olivier Hardouin (à g.) et François-Xavier Rone.
Olivier Hardouin, nouveau président de la FNSEA 41
La FNSEA 41 a tenu un conseil d’administration électif lundi 31 mars. Olivier Hardouin a été élu nouveau président du…
À Leudeville (Essonne), mardi 18 mars. Pour revenir sur la Ferme de Bressonvilliers, les gens du voyage ont détruit le portail qu'avait installé Tanguy Schintgen.
Les difficultés se succèdent à la Ferme de Bressonvilliers
Malgré de nombreuses péripéties, le projet de la Ferme de Bressonvilliers à Leudeville (Essonne) avance petit à petit. Les deux…
Lundi 31 mars, entre Itteville et Cerny (Essonne). Une dizaine d'agriculteurs se sont donné rendez-vous pour faire part de leur mécontentement.
Les agriculteurs se mobilisent à cause des routes trop étroites
Les agriculteurs de l'Essonne ont organisé une manifestation lundi 31 mars à l'aube. L'objectif était de démontrer la…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Jeudi 20 mars, à Chartres. L'Association des irrigants d'Eure-et-Loir s'est réunie en assemblée générale, la première pour son président Aymeric Souchet (3e à g.).
Les irrigants d'Eure-et-Loir auront l'eau des nappes pour la campagne
L'Association des irrigants d'Eure-et-Loir a tenu son assemblée générale jeudi 20 mars à Chartres, l'occasion de rassurer…
Publicité