Élections Chambre
FNSEA-SPPR : les propriétaires ruraux font liste commune
Les représentants de la liste des propriétaires ruraux aux prochaines élections de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir, Patrice Joseph et Olivier de Schonen, ont présenté leur programme à Chartres mardi 14 janvier.
Les représentants de la liste des propriétaires ruraux aux prochaines élections de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir, Patrice Joseph et Olivier de Schonen, ont présenté leur programme à Chartres mardi 14 janvier.
Ce sont donc les représentants au national du Syndicat de la propriété privée rurale (SPPR), Olivier de Schonen, et de la section des bailleurs de la FNSEA, Patrice Joseph, qui se proposent de défendre l'intérêt des propriétaires si leur liste s'impose aux prochaines élections des membres de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir.
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Des visions semblables
Tous les deux ont présenté les grandes lignes de leur programme lors d'une conférence de presse, mardi 14 janvier à Chartres. « Nous avons des visions semblables et nous nous entendons bien », relève Patrice Joseph qui plaide pour un regroupement au sein d'une grande association nationale des propriétaires, arguant de l'arrivée de plus en plus de propriétaires hors cadre familial. Selon lui, même si cette élection ne porte que sur un seul siège, « alors que nous finançons 25 % du budget de la Chambre, glisse-t-il, l'important est de pouvoir défendre la propriété rurale au sein de toutes les instances (CDOA, Safer…) ». Et de faire avancer son idée forte : « Donner envie aux propriétaires de louer ».
Pour Olivier de Schonen, les propriétaires devraient être considérés comme des apporteurs de capitaux : « Ce qui arrange les fermiers, plaide-t-il. Il va y avoir beaucoup de fermiers qui vont venir de l'extérieur (du milieu agricole, NDLR) et qui seront contents qu'on puisse leur mettre cent hectares à disposition ». Il s'interroge également sur le fait que rien n'est fait pour anticiper la baisse du nombre d'agriculteurs : « Ce qui me désespère, c'est ce système bloqué. J'ai peur que l'on ne se réveille trop tard et que l'on fasse un plan qui va nous coûter des milliards ».
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