En 2015, les agriculteurs de Loir-et-Cher sont restés soudés et solidaires
En 2015, malgré les crises et les difficultés climatiques, les agriculteurs de Loir-et-Cher ont réussi à innover pour leur profession et à promouvoir leurs terroirs.
La sécheresse de l’été est l’un des événements marquants de 2015 — année importante pour le climat avec l’organisation de la Cop 21 en France. Ce nouveau coup dur pour les agriculteurs a entraîné une vague d’entraide en Loir-et-Cher.
Cette solidarité paysanne s’est aussi manifestée lors d’actions départementales ou nationales. Celle de Paris, le 3 septembre, a rassemblé 1 700 tracteurs et quelque cinq mille agriculteurs venus réclamer des promesses d’actes.
La profession agricole s’est fait entendre, notamment lors de la venue dans le département du Président de la République, mais attend toujours des actes.
En parallèle, l’élevage loir-et-chérien a subi des crises sanitaires avec un cas de tuberculose bovine sur un sanglier en Sologne et la fièvre catarrhale ovine.
Ces crises, accompagnées de changements pour certaines filières (fin des quotas laitiers, surplus de normes et de contrôles…), n’ont pas empêché la profession d’innover et de créer : installation du Vinopôle Centre Val-de-Loire pour travailler sur les maladies du bois notamment, ou encore lancement d’une filière noix.
Surtout, la promotion de l’agriculture et des terroirs s’est renforcée cette année grâce aux deux comices agricoles (à Montoire-sur-le-Loir et Neung-sur-Beuvron), au Festival de la terre de Jeunes agriculteurs, au marché de Noël fermier fort de toujours plus de producteurs…
Estelle Bescond