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[Dossier "drives"] « Avec le drive fermier collectif, je dispose de produits locaux, de qualité et frais »

Un drive fermier collectif a ouvert à Melun (Seine-et-Marne) début avril. Une (déjà) fidèle cliente, Gislaine Boulez, répond aux questions d’Horizons.

Melun, vendredi 1er juillet. Chaque semaine, Gislaine Boulez vient retirer ses victuailles locales au drive fermier.
Melun, vendredi 1er juillet. Chaque semaine, Gislaine Boulez vient retirer ses victuailles locales au drive fermier.

Horizons : Le drive fermier collectif est un concept initié par les chambres d’Agriculture. Le premier drive de ce type a ouvert début avril au rond-point de l’Europe à Melun (Seine-et-Marne). Comment en avez-vous eu connaissance ?

Gislaine Boulez : Je regarde l’émission Télématin avec William Leymergie et je suis tombée sur un reportage annonçant l’ouverture d’un drive fermier à Melun. Le concept et la situation géographique m’ont interpellée. De la commande au retrait des marchandises, les différentes étapes étaient clairement précisées dans ce reportage qui donnait envie d’essayer.

Vous êtes désormais une cliente fidèle de ce drive. Quelles sont vos motivations ?

Je préfère payer un peu plus cher mais disposer de produits frais, de qualité, de saison et locaux. J’ai maintenant mes habitudes. Ainsi, je passe ma commande le mardi et ensuite j’effectue mes courses en fonction des produits disponibles au drive. Si je privilégie les fruits et légumes, je teste différents produits, notamment les laitages, que j’apprécie beaucoup. Alors que j’habite en appartement et que je ne dispose que de quelques pieds de tomates, le drive fermier m’offre la possibilité de manger local. Il me faut préciser que j’ai essayé d’autres systèmes comme les Amap (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) ou « La Ruche qui dit oui », mais aucun d’entre eux ne me convenait.

Pourquoi ? Quels sont selon vous les atouts de ce système de commercialisation des produits du terroir ?

Ici, je constitue moi-même mon panier, je n’ai pas de queue à faire devant chaque producteur pour retirer les différents produits achetés, ni de montant minimum de commandes, ni d’obligation d’achat chaque semaine. Le site Internet est clair et précis et le paiement est sécurisé. Quant au local de retrait des commandes, je le trouve propre et bien rangé, ce qui est fort agréable pour la clientèle. Habitant à proximité — à Savigny-le-Temple — et étant retraitée, j’ai tout le temps le vendredi après-midi de venir chercher mon panier.

D’où vient votre sensibilité aux produits locaux ?

Élevée dans le Morvan, j’aime ce qui touche au terroir. Carottes, petits pois, navets… : j’adore les légumes, faire des essais, tester des aromates. Souvent, je prépare des plats que je partage avec ma fille. J’adore ce qui a trait au monde agricole ou rural, dans mon assiette avec les produits du terroir, mais aussi dans mes lectures. Je me régale avec les romans de l’auteur morvandeau, Henri Vincenot.

Alors que l’association Drive fermier de Seine-et-Marne vient de lancer une opération de parrainage auprès de ses clients, en faites-vous la promotion ?

Bien sûr que oui ! D’ailleurs, j’ai une voisine qui est fortement intéressée.

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