Didier Delory : « Un engagement pour l’agriculture »
Le conseil d’administration de la FNSEA de Loir-et-Cher, réuni le 17 septembre à Blois, a élu Didier Delory président de la structure syndicale. Jusque-là secrétaire général, il succède à Florent Leprêtre qui est passé à la tête de la fédération régionale.
« Plus que jamais l’engagement syndical est nécessaire à la survie de notre profession. C’est pour cette raison que je me suis porté candidat à la présidence de la FNSEA de Loir-et-Cher. Je tiens d’abord à remercier tous mes collègues qui m’ont fait confiance et particulièrement Florent Leprêtre pour le travail accompli à la tête de l’équipe et François-Xavier Rone qui a accepté de s’engager en tant que secrétaire général.
Les multiples crises que vit l’agriculture nécessitent une modernisation de notre syndicalisme. Face au déficit d’image, aux crises climatiques, sociales, sociétales et financières que nous traversons, seules la solidarité et l’action collective peuvent constituer des réponses.
Fort de ce constat, je souhaite donner deux priorités à mon mandat de président de la FNSEA41 :
- regagner en proximité pour impliquer tous les agriculteurs convaincus que l’union fait la force et pour traiter au plus près des préoccupations quotidiennes des exploitants. Cette proximité doit être le gage d’un syndicat fort et représentatif, elle doit aussi garantir le réalisme de notre organisation sur l’ensemble des sujets économiques.
- assurer le renouvellement des générations en agriculture et parmi les responsables professionnels. La défense de nos territoires, la vitalité de nos organisations, l’acceptabilité de l’agriculture dans la société passent par l’engagement de nouveaux visages et de nouveaux profils.
C’est en s’appuyant sur ces deux axes notamment que nous pourrons mener la bataille du revenu d’abord, parce que nous voulons vivre de notre métier, et celle de la confiance de nos concitoyens ensuite parce que nous voulons que notre agriculture la plus saine et la plus durable du monde soit enfin reconnue et non vilipendée.
Enfin, contrairement à nos détracteurs, nous souhaitons une démarche honnête et rigoureuse pour défendre l’agriculture sur des bases pragmatiques et scientifiques et non sur de la pure idéologie. Nous avons besoin pour cela de chacun d’entre vous. Merci à tous. »