Des soins que l'on voudrait plus accessibles
Des soins que l'on voudrait plus accessibles
Comme d'autres territoires, l'Eure-et-Loir est ce que l'on a coutume de nommer un désert médical. Aussi, pour échanger sur l'accès aux soins dans le cadre de son assemblée générale, la fédération départementale Groupama a invité le président de la caisse centrale de la MSA, Pascal Cormery, le secrétaire général de l'Association des maires ruraux de France, John Billard, et le docteur Bertrand Joseph, co-président de la CPTS* sud 28.
Parent pauvre
C'est ce dernier qui va planter le décor, soulignant qu'en matière de médecins généralistes et spécialistes : « nous avons la moitié de ce qu'il faudrait en Eure-et-Loir ». Or, pour faire le maximum en matière de santé avec ce minimum de praticiens, Bertrand Joseph estime que la solution c'est la prévention : « mais elle est le parent pauvre de la médecine, regrette-t-il. Et l'on ne voit rien venir sur ce terrain là ».