« Des rendements satisfaisants mais une richesse en sucre décevante »
L'Institut Technique de la Betterave a organisé sa journée technique le 20 dé-cembre à Janville : bilan de la campagne 2017 et perspectives 2018.
L’Institut Technique de la Betterave a tenu son comité technique Centre Val de Loire le mercredi 20 décembre à Janville (Eure-et-Loir). Au terme d’une matinée de travaux, nous avons interrogé Pierre Houdmon, délégué régional de l’ITB.
Loiret agricole et rural : Quel bilan peut-on tirer de la campagne 2017 ?
Pierre Houdmon : Avec 96 t/ha, les rendements sont au-dessus de la moyenne cinq ans (NDLR : 90 t/ha) : c’est une satisfaction. Mais la richesse en sucre est décevante: 17,6 % alors que la moyenne cinq ans est de 18 %. Cela s’explique par la fertilisation, le climat et par la gestion des maladies feuillage, celle-ci n’ayant pas toujours été parfaite pour les arrachages tardifs.
LAR : Effectivement, cette année 2017 a été marquée par la cercosporiose.
P.H. : Historiquement, cette problématique était bien iden-tifiée dans le Gâtinais et elle déteint à présent sur l’ensemble de la région, favorisée par le climat et l’allongement de la durée de campagne. Dans la mesure où on garde les betteraves de plus en plus longtemps en végétation, la cercosporiose se développe et laisse de l’inoculum dans l’environnement. Pour les gens qui ont pu gérer le problème ou qui étaient en dehors des zones critiques, cela s’est limité à moins de 3 % de pertes. À l’inverse, dans le Gâtinais, celles-ci s’élevaient à 15 ou 20 %.
LAR : Quelles sont les solutions ?
Retrouvez la suite de cet article dans notre édition du 5 janvier 2018