Crise de l’élevage : des précisions sur l’aide conjoncturelle du Conseil Régional
L’enveloppe de plus de deux millions d’euros annoncée la semaine dernière par le Conseil Régional va se décliner notamment en une aide conjoncturelle dont les modalités sont aujourd’hui connues.
Suite à la demande de la FRSEA, des JA Centre et de la Chambre régionale d’agriculture, le Conseil régional va mettre en place une aide conjoncturelle pour soutenir les exploitations d’élevage de la région. Les modalités viennent d’être définies par le Conseil Régional : il s’agira d’un soutien de 1000 € pour les exploitations porcines qui vendent plus de 500 porcs par an et sont engagés dans la marque « le porc français », d’un soutien de 700 € pour les exploitations bovines (lait et/ou viande) de plus de 40 UGB et d’un soutien de 500€ pour les exploitations ovines ou caprines de plus de 30 UGB. Le nombre d’UGB s’appréciera à la date de la demande. L’exploitation (hors exploitation porcine) doit également compter au minimum 20 ha de surface fourragère pour être éligible.
Pour bénéficier de cette aide la démarche sera très simple : il faudra en faire la demande par Internet entre le 16 octobre et le 30 octobre et un chèque sera ensuite envoyé début décembre aux exploitations éligibles. Cette aide est donc forfaitaire et unique par exploitation.
Précision importante toutefois pour les personnes qui pourraient être concernées : cette aide s’inscrira dans le cadre des aides «de minimis». Il ne faut donc pas que l’exploitation ait touché sur les années 2013/2014/2015 plus de 15000 € d’aide spécifique (notamment FAC) pour être éligible.
«Un soutien à l’élevage par la Région sera soumis au vote de notre assemblée plénière le 15 octobre. La proposition qui sera présentée est le fruit d’un travail efficace de concertation avec les chambres d’agriculture et les organisations syndicales que je remercie de leur mobilisation. J’espère que cette aide d’urgence contribuera à aider les éleveurs à passer la période difficile, que je souhaite la plus courte possible. Elle témoigne de l’engagement de la Région en faveur de l’agriculture régionale.»
Mme Mialot