Budget et numérique : les grands axes de travail pour cette année
Mardi 12 septembre, Nicolas Perruchot a connu sa première rentrée de président du conseil départemental de Loir-et-Cher. Il a détaillé les axes de travail du Département.
Comme pratiquement tout le monde, Nicolas Perruchot, président du conseil départemental de Loir-et-Cher, a vécu sa rentrée. Mardi 12 septembre, devant une vingtaine de journalistes, il a détaillé les priorités pour le Département et présenté les actions en cours et futures.
« Nous ne renoncerons à aucun projet. Dans la droite ligne de mon prédécesseur, nous allons respecter le plan d’action Loir-et-Cher 2021 qui avait été voté à l’unanimité » a-t-il affirmé.
Même si ça ne va pas être évident avec « ce véritable flou budgétaire » et le manque à gagner de 349,7 M€ net de charge des Aides à l’initiative solidaire (AIS) pour le Département, Nicolas Perruchot conduit le choix collectif de relancer par l’investissement avec 50 millions par an, s’engage à ne pas augmenter la fiscalité d’ici la fin de son mandat et continue son soutien aux communes avec la dotation de solidarité rurale.
« C’est le flou le plus complet sur les mesures Macron. Dans ce contexte, il nous faudra continuer à faire des économies sur notre fonctionnement » précise-t-il.
Nicolas Perruchot souhaite que le Loir-et-Cher soit « un trait d’union utile » entre les deux grandes métropoles qui l’entourent : Orléans et Tours : « Je crois en la vertu du dialogue entre les élus. Quand on parle de territoire, on peut tous agir ensemble ».
« Intégrer partout où c’est possible le numérique » : c’est le souhait du président.
Après le succès de Job 41 - environ trente départements ont demandé une démonstration de cette plate-forme -, l’idée est de transformer les procédures papier en service accessible en ligne. « Le numérique ne veut pas dire suppression de postes. Il est là pour faciliter la vie des usagers mais aussi soulager les agents d’un travail souvent chronophage », rassure-t-il.
La nouveauté de cette rentrée pour les collégiens est l’arrivée progressive de tablettes « school », fabriquées en Saône-et-Loire.
Le projet débutera dans quatre classes de 5e des collèges Bégon à Blois, Bracieux et Beauce-la-Romaine, avec comme objectif final d’équiper chaque classe de collèges de dix à quinze tablettes.
Conscient des enjeux que représente l’agriculture loire-et-chérienne, Nicolas Perruchot reste attentif à trouver des solutions efficaces et des dispositifs pour répondre le plus possible aux aléas climatiques.
Par ailleurs, il reste lucide sur l’impasse technique que constituerait l’interdiction du glyphosate et a affirmé son soutien à Florent Leprêtre dans les démarches de la FDSEA auprès du gouvernement.