Bienvenue en Macronie, royaume de la distorsion de concurrence !
Action « Stop à la distorsion de concurrence »
Un tour du monde en 80 tours…de roue !
Les réseaux FRSEA et JA Centre Val de Loire se sont retrouvés lundi 11 décembre et mardi
12 décembre, à Tours, pour pointer les distorsions de concurrence au sein de nombreux points de distribution alimentaire. De nombreux sites ont donc été visités tels que la base logistique Lidl de Sorigny, le magasin Métro de Tours ou encore le magasin Promocash. Le mardi
12 décembre une délégation de la FDSEA du Loiret était bien évidemment de la partie avec une dizaine d’agriculteurs bien décidée à dénoncer l’hypocrisie du gouvernement !
Les agriculteurs n’ont pas eu à chercher beaucoup pour que la concurrence quotidienne qu’ils dénoncent soit confirmée : asperges du Pérou, haricots du Kenya, oignons d’Egypte, boeuf d’Australie, veau de Nouvelle Zélande…
Un tour du monde en seulement un tour de rayon !
Et encore, on ne parle ici que des produits dont l’origine est clairement identifiée… En effet, de nombreux produits n’ont pas d’affichage ou ont un affichage effrayant : des produits transformés contenant par exemple de la viande qui peut provenir d’au moins 12 pays différents ! Sur les produits transformés, c’est carnaval ! Carnaval d’origine, de non-origine ou de dérogation « UE ou hors UE ». Quant à Naturéa, qui a également été visité par les agriculteurs, c’est la fête des voisins du monde ! Tout est bio… mais quasiment rien n’est français. Le logo du bio européen avec la mention origine UE ou Hors UE est présent partout. On y vend même de l’huile de palme bio en plaquette comme le beurre. Mais on ne sait pas non plus d’où elle vient ! Ce n’est pas grave, elle est bio, donc ils peuvent tout se permettre !
L’Etat ne peut pas continuer ainsi :
✓ d’un côté, contraindre, interdire, limiter, taxer, et donc fragiliser les entreprises agricoles françaises ;
✓ de l’autre côté, ouvrir les frontières, accepter les molécules interdites, les pratiques frauduleuses et les relations sociales douteuses.
Les agriculteurs ne peuvent plus le supporter… et les consommateurs ne doivent plus le tolérer !
Les agriculteurs ne pourront pas répondre aux attentes sociétales s’ils sont en concurrence directe avec des produits aux conditions de production sans commune mesure à celles appliquées en France, aujourd’hui ou dans 3 ans !
Agriculteurs consommateurs : tous trompés !
Stop aux distorsions de concurrence actuelles et à venir !