Baptiste Mallangeau : la passion des céréales
Souriant, avenant, Baptiste Mallangeau s’épanouit dans son métier d’agriculteur.
À seulement 24 ans, Baptiste Mallangeau est gérant d’une entreprise agricole de 140 ha à Coulommiers-la-Tour, repartis sur trois sites pour un total de 46 îlots (70 champs) en rotation classique : colza, blé, orge.
Ce jeune céréalier, né un 9 juillet, en pleine moisson, était, comme il le dit, « un peu prédestiné à travailler sur une moissonneuse ».
C’est donc comme une évidence qu’il a repris l’exploitation familiale il y a quatre ans.
« Ici c’est le village Mallangeau », lance-t-il en esquissant un sourire. « C’est une fierté de contribuer à la pérennité des terres familiales. La terre, c’est sacré ! Il faut apprendre à la connaître, à la cultiver, pour en tirer le meilleur profit. La récolte c’est le fruit de toute une année de travail ».
En plus de son exploitation, le projet de cette année est la construction de sa maison qui se trouve, bien sûr, dans le village.
« De n’importe quelle pièce de ma maison, je pourrai voir mes terres », s’amuse-t-il.
Exploitation, maison et poste de trésorier au syndicat des Jeunes agriculteurs de Marchenoir, Baptiste a une vie bien remplie.
Investi dans son activité, l’important pour lui est de trouver un métier que l’on aime et que l’on trouve passionnant et surtout épanouissant. « Quand je discute avec mon père, je comprends que j’ai une autre image de l’agriculture, moins traditionnelle, moins dure, plus formatrice et plus technique ».
Baptiste se soucie d’être toujours plus performant et fait régulièrement des formations avec la chambre d’Agriculture.
Il explique : « Ça m’enrichit sur mon métier et me permet d’échanger avec d’autres agriculteurs. L‘important est de pouvoir partager mes doutes, de poser mes questions pour me faire une opinion et prendre les meilleures décisions. Je veux être maître de mon milieu, observer et essayer de comprendre le pourquoi du comment ».
Pour Baptiste, les agriculteurs doivent se remettre en question, pour garder de l’envie et de la satisfaction.
Il conclut : « L’agriculture d’aujourd’hui offre beaucoup de perspectives. A nous de les saisir ».