Aller au contenu principal

Avec le digital, l’agriculture voit la vie en rose

Pour la jeune association « La ferme digitale », présente pour la première fois au Salon de l’agriculture cette année, agriculture rime avec dynamisme, emploi et avenir.

Paris, le 1er mars. « La ferme digitale », constituée de cinq start-ups du numérique en agriculture, a exposé pour la première fois au Salon de l’agriculture 2016.
Paris, le 1er mars. « La ferme digitale », constituée de cinq start-ups du numérique en agriculture, a exposé pour la première fois au Salon de l’agriculture 2016.

Un vent de renouveau a soufflé dans la plus grande ferme de France. Pour la première fois, « La ferme digitale » a pris ses quartiers au Salon de l’agriculture à Paris, hall 4.

Cette association regroupe cinq start-ups « complémentaires » du numérique et de l’agriculture : « On s’est rencontré au festival Futur en Beauce de Châteaudun (Eure-et-Loir), raconte Clément Le Fournis, co-fondateur d’Agriconomie. On s’est dit qu’il fallait qu’on fasse quelque chose pour s’entraider et communiquer sur l’agriculture digitale. »

« La ferme digitale » est pour l’instant composée d’Agriconomie (qui propose un site Web spécialisé dans les approvisionnements agricoles), Ekylibre (des outils open source de gestion des entreprises agricoles), Miimosa (une plate-forme de financement participatif de projets agricoles), Mon potager (des citadins « cultivent » en ligne une parcelle agricole et reçoivent leurs fruits et légumes chez eux) et Weenat (des capteurs connectés pour un meilleur pilotage des interventions sur les parcelles).

L’objectif de l’association est donc de « faire passer des messages auprès du grand public et plus particulièrement des citadins ». Clément illustre : « Tout à l’heure par exemple, j’ai expliqué à une dame pourquoi on ne peut pas remplacer les pesticides par le fumier. »

Autre information que le groupe souhaite transmettre : l’agriculture est moderne. Le jeune homme explique : « On met souvent en avant le côté rustique de l’agriculture, mais le côté technologique est important. En agriculture, il y a des barres de guidage, le pilotage intégré par SMS… »

En temps de crise agricole d’ampleur, le dynamisme de ces jeunes entrepreneurs a quelque chose d’enthousiasmant. 

À « La ferme digitale » — où la moyenne d’âge tourne « autour de vingt-cinq ans » —, « il y a un énorme potentiel d’emplois : à nous cinq, on crée dix nouveaux emplois chaque mois », reprend Clément.

Il analyse ainsi le succès du numérique en agriculture : « C’est « une technologie simple et accessible : en trois clics, on commande un camion d’engrais ;  le digital améliore la distribution, l’accompagnement, la rentabilité agroéconomique de l’exploitation. » 

Et de conclure : « Pour nous, la situation n’est pas morose. Elle est rose ! »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Olivier Hardouin (à g.) et François-Xavier Rone.
Olivier Hardouin, nouveau président de la FNSEA 41
La FNSEA 41 a tenu un conseil d’administration électif lundi 31 mars. Olivier Hardouin a été élu nouveau président du…
À Leudeville (Essonne), mardi 18 mars. Pour revenir sur la Ferme de Bressonvilliers, les gens du voyage ont détruit le portail qu'avait installé Tanguy Schintgen.
Les difficultés se succèdent à la Ferme de Bressonvilliers
Malgré de nombreuses péripéties, le projet de la Ferme de Bressonvilliers à Leudeville (Essonne) avance petit à petit. Les deux…
Lundi 31 mars, entre Itteville et Cerny (Essonne). Une dizaine d'agriculteurs se sont donné rendez-vous pour faire part de leur mécontentement.
Les agriculteurs se mobilisent à cause des routes trop étroites
Les agriculteurs de l'Essonne ont organisé une manifestation lundi 31 mars à l'aube. L'objectif était de démontrer la…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Jeudi 20 mars, à Chartres. L'Association des irrigants d'Eure-et-Loir s'est réunie en assemblée générale, la première pour son président Aymeric Souchet (3e à g.).
Les irrigants d'Eure-et-Loir auront l'eau des nappes pour la campagne
L'Association des irrigants d'Eure-et-Loir a tenu son assemblée générale jeudi 20 mars à Chartres, l'occasion de rassurer…
Publicité