Assemblée Générale de la CFA le 18 octobre : une vision partagée des attentes sociétales de demain !
Des représentants de toutes les régions de France se sont retrouvés au congrès de la CFA pour débattre des actions menées et construire des propositions pour conforter l’aviculture française.
L’Assemblée Générale de la Confédération Française de l’Aviculture (CFA) s’est tenue mercredi 18 octobre à Paris. Ludovic Giry, président de la section avicole de la FDSA 45, était bien entendu présent à ce grand rendez-vous des éleveurs de volailles et de lapins, où il a été à cette occasion, élu nouveau membre du conseil d’administration.
Cette assemblée générale a ainsi permis de revenir sur deux années marquées par les crises successives d’influenza aviaire. La présence du Directeur général adjoint de la DGPE (Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises), Hervé Durand, a d’ailleurs été l’occasion pour notre syndicat de rappeler les difficultés rencontrées par les éleveurs impactés concernant l’indemnisation des préjudices subis. Pour rappel, les pertes non prises en compte à ce jour sont de l’ordre de 29 M€.
L’après-midi a été rythmée par une table ronde sur les attentes sociétales et les discours des Présidents de la FNSEA, de JA et de la CFA. Lors de la table ronde, les représentants de la Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD), du Syndicat National de la Restauration Collective (SNRC) et de Sofiprotéol ont livré leurs visions des enjeux pour la filière à moyen et long terme. Parmi les conclusions de la journée, les intervenants se sont accordés sur la nécessité d’accentuer le dialogue avec la société civile. Les enjeux des filières agricoles doivent être partagés avec nos concitoyens, y compris les enjeux économiques et les questions de pas de temps des transitions engagées. Les stratégies sont à construire collectivement, grâce à un dialogue interprofessionnel.
Christiane Lambert, dans son discours de clôture, a d’ailleurs réaffirmé l’importance de l’espace interprofessionnel dans la définition de ces orientations de filière. Si les acteurs de la chaine alimentaire doivent être lucides sur les signaux faibles qui commencent à s’installer ici et là dans notre société, le changement ne pourra s’opérer que si les agriculteurs sont accompagnés dans cette transition. Elle a enfin rappelé la nécessité de sortir de la politique déflationniste dans l’Alimentation, qui conduit l’ensemble de nos filières agricoles et alimentaires à la catastrophe.