AC Négoce invite autour de ses essais désherbage
La société AC Négoce Coupé a invité les agriculteurs le 6 juin sur une parcelle de Montainville pour une visite d’essais désherbage sur blé tendre.
L’efficacité du désherbage est une préoccupation de plus en plus forte pour les exploitants agricoles. Dans ce contexte, la société AC Négoce Coupé les a invités à venir visiter le 6 juin, sur une parcelle de Christian Lhomme à Montainville, un protocole d’essais désherbage sur blé tendre autour de la problématique vulpin.
En cette fin d’après-midi orageuse, une centaine de personnes ont répondu à l’invitation.
Force a été de constater dans la succession des micro-parcelles d’essais, une absence d’effet probant des produits de désherbage positionnés uniquement en prélevée. Les résultats des protocoles à deux traitements sont meilleurs, même pour les plus politiquement corrects.
« Mais on ne peut pas se contenter du chimique, il faut inclure d’autres choses. Il faut commencer par limiter la quantité à détruire par des faux semis, puis faire un semis précoce et allonger la rotation des cultures », a pointé le responsable technique d’AC Négoce, Bertrand Chereau.
Ensuite, les agriculteurs ont écouté les conseils de Magalie Devavry, ingénieure chez Bayer, qui a expliqué que beaucoup de solutions sont retirées du marché : « Il faut raisonner à la parcelle. Cette année la sortie hiver a été compliquée et nous sommes intervenus sur des adventices déjà costauds. Il y a de moins en moins de solutions à l’automne. Le fait de les utiliser fortement engendre le risque qu’on les retrouve dans les eaux... Une bonne utilisation permet de conserver des matières actives ».
Enfin, Bayer annonce de nouveaux produits à l’horizon 2022...