Édito de Damien Greffin
« Votez et faites voter ! »
Agriculteur à Étampes (Essonne), Damien Greffin est président de la FDSEA et de la FRSEA Île-de-France. Il prend la parole pour appeler les électeurs à se mobiliser pour le scrutin de la chambre d'Agriculture de région Île-de-France.
Agriculteur à Étampes (Essonne), Damien Greffin est président de la FDSEA et de la FRSEA Île-de-France. Il prend la parole pour appeler les électeurs à se mobiliser pour le scrutin de la chambre d'Agriculture de région Île-de-France.
« Aujourd'hui, je voudrais appeler chacun et chacune d'entre vous à se mobiliser pour les élections à la chambre d'Agriculture de région Île-de-France.
Nous sommes tous concernés par ces élections, qui vont déterminer notre représentativité, et donc notre poids auprès des pouvoirs publics et des décideurs. Plus notre score sera important, mieux nous serons à même de porter notre projet d'une agriculture de production.
Nous pouvons nous appuyer sur une synergie entre nos organisations professionnelles qui n'existe nulle part ailleurs. JA, FRSEA et Chambre poussent ensemble une ambition collective : offrir le meilleur service au meilleur coût pour les agriculteurs franciliens. Aujourd'hui, qui n'a pas bénéficié d'une aide régionale ou départementale, d'une aide à l'installation, à la transmission, à la diversification, d'un soutien pour construire une toiture photovoltaïque, un méthaniseur, un nouveau bâtiment ? C'est la force de notre chambre d'Agriculture auprès de nos instances territoriales.
Nous nous plaçons dans une vision globale, celle d'une logique entrepreneuriale. N'ayons pas honte de vouloir gagner notre vie et vivre de notre métier. Cela passe par la défense de nos moyens de production. On ne peut pas condamner des filières entières en interdisant certaines molécules sans proposer de solution alternative. Le stockage et la gestion de l'eau font aussi partie des sujets sur lesquels nous nous mobilisons sans relâche. Autre enjeu essentiel : nous nous efforçons de stimuler la création de filières sous forme d'organisations collectives, plus durables que de simples initiatives individuelles, que ce soient des filières végétales ou d'élevage.
Pour porter tous ces sujets, il faut des élus de la profession agricole. Pour cela, il faut voter. Ce n'est pas toujours facile dans le contexte actuel où nous sommes challengés. Nous pouvons paraître trop ''sages'', mais le chaos ou la démagogie ne font pas un projet. Notre conviction est de prendre les sujets les uns après les autres, de formuler des demandes qui se traduisent ensuite dans des lois. C'est la seule manière de faire progresser l'agriculture. Loi TAV (Troubles anormaux du voisinage, NDLR), sujets fiscaux, minimis, exonération des plus-values… Voilà quelques-unes des avancées obtenues. Au total, ce sont près de 450 millions d'euros qui avaient été promis pour l'agriculture grâce à notre mobilisation. Le contexte politique incertain, dont nous ne sommes pas responsables, met en question cette enveloppe. Nous sommes résolus à nous battre pour obtenir ce qui nous a été promis.
La participation à ce scrutin est donc essentielle pour donner au secteur agricole à travers la chambre d'Agriculture une crédibilité et une légitimité auprès des pouvoirs publics. Notre pire ennemi, c'est nous-mêmes, en ne votant pas, en oubliant d'aller faire voter nos parents, nos collègues adhérents de Cuma ou d'une ETA, nos voisins sympathisants. Tous sont bénéficiaires de notre défense de cette dynamique régionale. Pour l'Île-de-France agricole, votez et faites voter ! Je compte sur chacun et chacune d'entre vous. »
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