Vendanges 2016 : un très bon millésime pour le rouge
Même si les rendements varient selon les zones touchées par le gel, la qualité du vin est là en Loir-et-Cher.
Cette année 2016 est atypique car les vignes ont subi le gel, la grêle, l’excès d’eau et la sécheresse.
Dans le département, 30 % du potentiel de production ont été détruits par le gel.
Par ailleurs, les conditions climatiques ont retardé d’environ quinze jours les vendanges. Cependant, les zones les moins touchées par le gel tirent leur épingle du jeu.
En moyenne, le rendement est de 20 % au-dessus des prévisions initiales et la qualité est là.
« C’est une petite année d’un point de vue du rendement mais dans les zones où il n’y a pas eu de gel, il y a plus de rendement que prévu, notamment grâce à la pluie de septembre qui a permis de redonner un peu de volume », constate Anne Buchet, responsable du pôle laboratoire, agronomie et œnologie de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher.
Un pôle qui accompagne les vignerons pendant les vendanges et analyse 13 000 échantillons chaque année.
Le Sauvignon a été tardif car la plante n’a pas été assez alimentée.
Mais le rouge a atteint une belle maturité. « Nous avons des rouges exceptionnels entre 13,5° et 15°, avec des tanins très ronds et très soyeux », précise Anne Buchet, avant de poursuivre : « Dans le Gamay, on retrouve des notes de confiture épicée très rares, il y a aussi des côts extraordinaires avec des notes florales très puissantes et le Touraine primeur était magnifique, riche en couleur, très fruité et très rond en tanin ».
Le rouge 2016 sera donc un très bon millésime. Sa fermentation s’est bien déroulée et il a profité d’un automne doux.
La commercialisation des vins d’AOC a démarré le 15 décembre.