Une visite sur le bassin versant de l’Ozanne bien argumentée
Les prescripteurs du secteur et la chambre d’Agriculture ont organisé, le 26 janvier à Dampierre-sous-Brou, une réunion consacrée aux clefs de la réussite sur le bassin versant de l’Ozanne.
C’est une parcelle de Patrick Volant à Dampierre-sous-Brou qui sert de cadre, le 26 janvier, à une réunion technique sur le bassin versant de l’Ozanne, organisée dans le cadre du volet pollution diffuse du contrat territorial du Smar Loir par la chambre d’Agriculture, les prescripteurs et les négoces du secteur. Une cinquantaine d’exploitants a fait le déplacement ainsi que des élèves du bac pro CGEA de la MFR de Beaumont-les-Autels.
« Tout ce qui est porté ici relève d’actions volontaires et coordonnées », pointe Sébastien Sallé, en charge du dossier pour la chambre d’Agriculture. Il ajoute : « Nous devons montrer que nous sommes capables d’agir sur les transferts des produits phytosanitaires et des nitrates dans le sol. Beaucoup de choses jouent, ce n’est pas toujours très simple. »
D’où l’intérêt de ce type de visite qui aborde les sujets du désherbage à partir de l’expérience de l’exploitant de la parcelle visitée, de la fertilisation azotée ou de l’évolution de la réserve utile.
Mais tout commence par l’étude du profil de sol de la parcelle et ce sont Dominique Delaunay et Thierry Manceau, respectivement agronomes de la chambre eurélienne et de la Scael, qui descendent au fond du trou. De fait, ils rappellent que « l’on ne peut rien déduire de l’observation de la surface », ni sur ses qualités, ni sur la présence ou non de pierres. Ils déterminent ici un sol de limon profond de type A à E, selon le référentiel établi par la chambre, que l’on aurait autrefois appelé « lessivé », mais peu hydromorphe. Une connaissance utile pour calculer ses rendements de référence.