Une session entre crise et modernité
Réunis en session le 22 novembre, les membres de la chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir font le tour complet d’une actualité agricole plutôt chargée entre crise de l’élevage, adoption des Sdage et implication dans le numérique.
Après une minute de silence dédiée aux victimes des attentats parisiens du 13 novembre, les membres de la chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir réunis le 22 novembre, s’attellent à une session au programme plutôt dense : de la présentation du budget 2016 au bilan de la gestion des Bac Grenelle en passant par implication dans la promotion du volet agriculture et numérique. Le tout dans un contexte compliqué par la crise.
Ainsi, dans son tour d’horizon de l’actualité agricole, son président, Éric Thirouin, fait d’abord un point sur la crise de l’élevage : « entre sécheresse, crise économique, mise aux normes et maintenant FCO, il faut un amour du métier et une ténacité sans borne pour maintenir l’élevage sur l’exploitation », pointe-t-il et formule le souhait que le secteur reste fort dans le département.
Il note, concernant le fonds d’allègement des charges (Fac), la faiblesse de l’enveloppe attribuée « qui ne couvre que 19 % des besoins ».
Le thème de l’eau mobilise également les membres de la chambre consulaire suite à l’adoption des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) des agences de l’eau Loire-Bretagne et Seine-Normandie.
Si le premier obtient l’aval de la profession, le second « est par contre totalement inacceptable. Lors de son élaboration, le manque d’écoute des représentants agricoles ainsi que la stigmatisation de l’agriculture ont été criants », souligne le président. Une délibération est prise pour demander son annulation.
Dans ce contexte compliqué, la chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir voit tout de même un coin de ciel bleu par le biais de son implication dans le développement du numérique agricole. Une bonne part des travaux de l’assemblée l’après-midi, est consacrée à ce thème, avec en particulier un focus sur le déploiement rapide d’un réseau LPWAN sur l’ensemble du territoire eurélien, réseau à même de permettre la communication d’une foultitude d’objets connectés.