Une journée élevage réussie à Miermaigne
Le service Conseil élevage de la chambre d’Agriculture a organisé sa deuxième journée départementale à destination des éleveurs le 18 mars, dans ses locaux de Miermaigne, avec en toile de fond l’arrivée du numérique dans les étables.
La salle C de la chambre d’Agriculture à Miermaigne est tout juste assez grande pour accueillir les éleveurs qui se pressent, le 18 mars, à la seconde journée élevage qu’organise le service conseil éponyme de la chambre consulaire.
L’événement est l’occasion de faire un bilan de ses activités après sa réorganisation l’an passé et de présenter un certain nombre de nouveaux services. « Grâce aux partenariats que nous tissons avec nos collègues de la Touraine et de l’Orne, nous pouvons en offrir autant qu’un grand département d’élevage », relève le directeur du service eurélien, Guy Molard.
Des actions communes sont menées sur les plans de la communication, par la rédaction d’informations communes, de la technique, avec des réunions régulières ou du développement, comme pour les outils conseillers bovins numériques Osmos’ et Smart’Pilot.
C’est ainsi également que l’outil LP@ utilisé par les agents de pesée pour dresser leur liste de pesées et qui leur simplifie grandement le travail, a été déployé en Eure-et-Loir. Ou encore que celui baptisé Smart’Traite a pu être expérimenté.
Localement, et pour accompagner l’équipement de plus en plus d’éleveurs, le service conseil élevage a mis sur pied l’an passé un groupe robot. Il est ouvert à ceux qui ont franchi le pas et à ceux qui en ont l’intention.
Celui-ci s’est réuni deux fois sous la houlette de Stéphanie Briand, autour de la qualité du lait et de l’organisation du travail en traite robotisée.
De son côté, le groupe lait, conduit par Philippe Loquet, organise cinq formations techniques et économiques.
Un point est fait justement sur l’accompagnement économique proposé par le service : « L’avantage d’être regroupés à Miermaigne, c’est que cela permet une meilleure coordination des équipes, notamment en cas de crise », relève Guy Molard, qui ajoute : « Quand c’est dur, c’est plus facile si nous travaillons ensemble. »
À ce titre, l’accent a été mis sur l’information des éleveurs autour des différentes mesures mises en place ou en les aidant à remplir les formulaires de demandes d’aides régionales.